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Trop peu de moyens pour lutter contre les pillards
Publié dans El Watan le 27 - 08 - 2006

Jeudi 24 vers 16h, des éléments des gardes-côtes du groupement territorial d'EI Kala ont dû mener une opération de débarquement, arme au poing, sur la petite plage de Bou Tribicha, qui se trouve entre la Messida et la frontière tunisienne, pour tenter de mettre la main sur des pilleurs de corail. Les gardes-côtes ont appris que jeudi dernier devait s'effectuer une grande opération de livraison, de vente et d'évasion vers la Tunisie d'une importante quantité de corail. Sachant que les pilleurs sont aidés par une armée de guetteurs bien équipés qui leur donnent un avantage certain pour gagner le continent et y trouver refuge s'ils sont poursuivis en mer, les gardes-côtes ont utilisé des embarcations semi-rigides pour éventuellement débarquer à terre. Le commandant des gardes-côtes d'El Kala nous a déclaré que les gardes-côtes avaient spécialement renforcé la surveillance sur ce bout de littoral, jusqu'au moment où ils ont aperçu un groupe d'une dizaine d'individus sur la plage de Bou Tribicha qui, à leur vue, ont ramassé rapidement de grands sacs noirs et pris la fuite. Les gardes-côtes lancent alors à pleine vitesse leurs semi-rigides avec à leur bord un groupe d'assaut qui débarquera sur la plage pour se mettre à la poursuite des fuyards dans le maquis particulièrement dense à cet endroit. Les malfaiteurs, progressant en terrain conquis, se sont enfoncés dans la forêt et ont disparu. Les gardes ratissent la zone et procèdent à une fouille qui leur permet de mettre la main sur 9,5 kg de corail et la somme de 70 000 DA.
Dans un cabas que n'ont pas pu emporter les fuyards, ils trouvent une balance, des lampes torches, une calculatrice et dans un coin de l'acide en bouteille que les pilleurs utilisent pour nettoyer les branches de corail. Une enquête a été ouverte. Comme au temps de la flibuste dans les Caraïbes, Bou Tribicha, autrefois un havre de paix ombragé où se jette un oued qui roule une eau limpide comme le cristal, fréquenté que par des campeurs capables de survivre loin de la civilisation, est devenu aujourd'hui le refuge des pilleurs de corail de toute la région. Et Dieu s'il y en a! Nul n'ignore à El Kala que «tout le monde s'est mis» au pillage, au commerce et à la contrebande du précieux produit. Des réseaux reliés aux trafics en tout genre, spécialement celui de la drogue, qui bénéficient d'une multitude de complicités. On sait qu'il y a une demi-douzaine de groupes qui activent entre la Messida et le cap Segleb. Ils ont des guetteurs grassement payés qui informent en temps réel par téléphone portable leurs complices en mer ou dans le maquis, mais aussi des «pêcheurs», plutôt pilleurs, des convoyeurs en mer et sur terre, des grossistes, des passeurs contrebandiers, des revendeurs, des commanditaires, des pourvoyeurs de fonds. Ils ont leur camp de base dans le maquis et utilisent les plages et les criques pour les livraisons de corail, dont le kg de brut a atteint le prix de 150 000 DA. Dans la bataille que se livrent les services de sécurité, plus particulièrement les gardes-côtes, et les pilleurs de corail, il y a manifestement une inégalité des forces en présence qui doit être comblée au plus vite. Avant qu'il ne reste rien de ce précieux patrimoine national, qui est avant tout l'habitat et les zones de ponte pour les principales espèces pêchées et commercialisées.

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