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La saleté envahit la ville de Chlef
Publié dans El Watan le 12 - 09 - 2006

Certains, de retour ces derniers jours d'une région côtière proche de l'ouest, par exemple, nous l'ont fait savoir avec un pincement au cœur. «Pourquoi, malgré l'afflux considérable d'estivants, cette grande agglomération garde toujours l'aspect d'une ville propre et si accueillante ? Nos élus sont-ils incapables de suivre la même voie et de réhabiliter notre chef-lieu de wilaya au décor noirci ?» s'interrogeaient-ils sans cesse. Un constat et des gesticulations qui ne changent, malheureusement, rien à l'état des lieux tant la «ville des orangers» a la réputation d'être une cité sale où la clochardisation, dans tous les sens, se conjugue au quotidien. Il est vrai que le centre-ville de Chlef croule sous le poids des ordures, malgré le passage régulier des camions du service de nettoiement de l'APC. Elus et citoyens se jettent mutuellement la balle, les premiers dénoncent «l'incivisme» des seconds qui, d'après eux, jettent n'importe où et n'importe comment leurs ordures.
Les habitants, eux, en imputent la responsabilité à la municipalité qui a la charge «d'assurer la collecte des immondices et de veiller à l'amélioration du cadre de vie». Toujours est-il que la voie publique et les quartiers de la commune offrent un spectacle désolant sur ce plan, un spectacle aggravé, faut-il le dire, par la prolifération du commerce informel et l'occupation illégale des trottoirs. Il n' y pas un espace de cette partie de la chaussée qui ne soit, à vrai dire, squatté autant par des vendeurs à la sauvette que par les commerçants en place. Ce qui entrave sérieusement la circulation dans ce grand carrefour, au point que les piétons sont obligés de déborder sur la chaussée, compliquant à leur tour le trafic routier. Des automobilistes y contribuent d'une manière négative en stationnant carrément leurs véhicules sur les trottoirs, au vu de tous. Le centre-ville parait donc livré à lui-même comme en témoignent ces dysfonctionnements graves et la présence de jeunes, armés de bâtons, à chaque coin de rue pour, semble-t-il, surveiller les véhicules en stationnement, moyennant le paiement de «droits». En l'absence d'une réglementation claire et précise, chacun peut s'improviser «patron» de la voie publique et gare à celui qui oserait réclamer ou refuser de payer ces gardiens d'un autre genre. Tout récemment, un jeune vendeur avait été tué sur le marché public de Haï Salem par un autre marchand ambulant, pour une histoire de place.
Chaque jour, après que la ville se vide totalement de ses occupants conjoncturels, les propriétaires de commerces et personnes s‘adonnant au commerce informel, laissent derrière eux un amoncellement d'ordures que les agents de nettoiement ont du mal à réunir et à récupérer. La place de la «Solidarité», censée être un espace public au sens propre du terme, illustre parfaitement cette situation, en ce sens qu'elle est envahie par les déchets dégageant une odeur nauséabonde. Mais, cela ne semble guère inquiéter nos élus et les passants qui doivent passer au milieu du dépotoir pour joindre l'artère principale et la gare routière. Le tableau est tellement noir qu'une page entière ne suffirait pas à relater toutes les défaillances et les points qui respirent la tristesse et la saleté, tel le mauvais état des trottoirs et des arbres centenaires longeant les principales artères de la ville.


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