«Cette année, comme il n'y a plus de place pour la surcharge, car toutes les résidences sont déjà saturées, on a décidé de renvoyer quelques résidents pour qu'ils libèrent des places pour de nouveaux bacheliers», est-il écrit dans une déclaration signée par trois comités des cités ” U” (Iryahen, 17 octobre et Pépinière) qui se posent la question de savoir «comment se fait-il qu'un étudiant qui a eu le droit à la résidence l'année passée se retrouve aujourd'hui SDF». Les rédacteurs du document estiment que l'assainissement des dossiers auquel a procédé l'administration est «fait sur le dos des étudiants», et se disent favorables à un assainissement dans les rangs des «extra et des travailleurs qui n'ouvrent pas (droit) à des chambres (et qui) vivent et occupent des chambres individuelles dans les résidences universitaires». On considère le critère géographique, qui limite le droit à hébergement au-delà de 50 Km, non applicable à la région de Kabylie du fait de son relief «qui fait qu'un habitant à 40 Km de Béjaïa avec des chemins généralement impraticables, rentrer chez soi chaque jour n'est pas une chose évidente, sans parler du volet pédagogique du problème». Ces comités, qui jugent que la procédure de la DOU doit excepter les anciens élèves, suggèrent aussi que cela soit fait en concertation avec les représentants des étudiants pour ce qui concerne les nouveaux bacheliers. En attendant de pouvoir se plaindre auprès du directeur général de l'ONOU, auquel ils ont demandé audience, les comités des cités ” U ” appellent à «annuler ladite décision dans les plus brefs délais».