Les travaux ont touché principalement les trottoirs du centre historique de la ville. C'est-à-dire le long de la RN 24, la rue principale. Mais en s'éloignant de la vieille ville vers l'est, sur la même artère, le trottoir sud est truffé de crevasses. Elles sont le résultat de l'opération qui a permis de mettre fin aux éclatements récurrents du réseau de distribution d'eau potable. En effet, suite au problème du glissement de terrain dans la partie est de la ville, des ingénieurs français ont conseillé aux autorités locales de faire passer les canalisations dans les bouches d'évacuation des eaux pluviales. Cependant, ce problème résolu en a créé un autre : il s'agit de nombreuses crevasses demeurées béantes depuis l'année 2001 à ce jour. Ces dernières constituent un danger pour les mal-voyants et les personnes vulnérables. De plus, elles se bouchent avec le temps et durant l'hiver les eaux pluviales débordent sur la chaussée en entraînant souvent des coulées de boue et causant des désagréments aux usagers. Leur prise en charge a été évoquée durant la précédente campagne électorale des élections partielles de Kabylie, «comme étant une situation facile à remédier car ne demandant pas un budget faramineux», par tous les partis en lice. Dix mois après, la promesse attend toujours sa concrétisation sur le terrain. Toujours dans le même registre, dans d'autres rues de Tigzirt, il n'est pas rare de voir surgir de terre les morceaux de ferraille, des boulons ou encore des câbles électriques, résultants des plaques de signalisation cisaillées ou des réverbères arrachés, menaçant les passants. Par ailleurs, les trappes d'alimentation de la majorité des réverbères fonctionnels ne sont pas protégées. Des choses qui diminuent l'attrait d'une ville touristique prisée par des milliers d'estivants et constituent, le cas échéant, un véritable danger pour quiconque se baladerait en ville.