« Alors que l'unité a été cédée depuis le 1er septembre 2007 à son nouveau propriétaire qui exploite les lieux depuis cette date, cette indemnité ne nous a toujours pas été octroyée, à l'inverse des travailleurs de l'Hôtel Salem de Skikda qui dépendent comme nous du même ministère (SGP Tourisme) et qui ont bénéficié de cette indemnité. » Agissant au nom du collectif des travailleurs du Grand Hôtel, M.Bey Ghanem s'est rendu à notre rédaction afin, pour reprendre son expression, « de faire valoir nos droits ». « Nous, collectif des travailleurs du Grand Hôtel, après avoir saisi toutes les instances concernées, et après que notre situation est demeurée toujours en l'état, nous lançons un appel de détresse, dans l'espoir de trouver un écho favorable ». En effet, devait-il poursuivre, « conformément à l'article 28 de l'ordonnance 01/04/du 24 août 2001, qui stipule que les salariés dont l'entreprise a été privatisée bénéficient de 10% du capital de l'entreprise. Ces mêmes dispositions sont reprises par l'article 1 du protocole d'accord, notamment en son alinéa 2. Or et alors que l'unité a été cédée depuis le 1er septembre 2007 à son nouveau propriétaire qui exploite les lieux depuis cette date, cette indemnité ne nous a toujours pas été octroyée, à l'inverse des travailleurs de l'Hôtel Salem de Skikda qui dépendent comme nous du même ministère (SGP Tourisme) et qui ont bénéficié de cette indemnité. Comment comprendre et comment interpréter cela sinon comme une politique de deux poids, deux mesures. Une situation d'autant plus regrettable qu'à l'heure actuelle, certains travailleurs ont pris leur retraite, d'autres ont quitté ce monde, sans pour autant être régularisés. Nous souhaiterions donc que cet appel soit pris en considération par les autorités concernées. » M. Aït Ramdane, gestionnaire de l'hôtel, s'est montré très sensible à cette situation. « Nous souhaiterions que ce litige se règle dans les meilleurs délais. Et ce, pour le bien de tout le monde. En effet, cet état de fait n'arrange personne dans la mesure où je ne peux procéder aux aménagements que nécessite l'hôtel, étant contraint de prendre en charge les salaires de ces travailleurs .Ces derniers, à leur tour, ne pouvant prendre aucune décision engageant leur avenir. Un avenir qui dépend en grande partie, justement, de ces indemnités. D'où l'urgence du règlement de ce litige. Il y va de l'intérêt de tous ».