Mais l'opposition des riverains au projet, qui craignent la pollution de leur environnement, notamment les habitants du village en question et ceux d'El Kelaâ dans la commune de Tigzirt, a fait repousser le lancement à une date ultérieure. Face à l'opposition des citoyens, les autorités ont opté, au final, pour un Centre d'enfouissement technique (CET) en lieu et place de la décharge publique prévue initialement. Le projet a été retenu et tous les services concernés ont donné leur aval. Cependant, cela fait des mois que le projet sommeille dans les tiroirs de l'administration. Pour rappel, le procédé technique consiste à enfouir les résidus dans d'énormes cavités, creusées spécialement au préalable, avant de les recouvrir par une bonne couche de terreau isolant. Ainsi, «les conséquences sur l'environnement sont très réduites. Elles sont presque nulles», nous précise une source activant dans le domaine. Selon Hamdi Mohammed, élu FFS à l'APC de Mizrana, le wali de Tizi Ouzou a «réservé une somme de 4 millions de dinars pour le lancement du projet». Selon notre interlocuteur, le projet sera ensuite pris en charge par la direction de l'environnement. Notons enfin, que dans la question de l'environnement, dans la région de Tigzirt, tout reste à faire. L'ouverture d'une décharge publique ou d'un CET est une nécessité absolue. Force est de reconnaître que les bas-côtés des routes commencent à ressembler à des mini-décharges publiques.