L'affaire de la clinique d'ophtalmologie El Anouar, qui devait être examinée hier par le tribunal de Constantine, a été reportée, pour la seconde fois, au 15 avril, en raison de l'absence de deux témoins. Il s'agit d'un anesthésiste expert et d'une inspectrice à la DSP ayant accompagné les membres de l'inspection générale du ministère de la Santé durant l'enquête effectuée par ces derniers le 27 juillet 2008 au niveau de ladite clinique. Pour rappel, huit personnes, dont un chirurgien, un anesthésiste, le directeur de cette structure sanitaire et cinq infirmiers, devaient comparaître pour répondre des chefs d'accusation suivants : erreur et négligence médicales ayant entraîné la mort d'un nourrisson et un handicap à vie à des patients pour les trois premiers, et faux et usage de faux pour le reste des inculpés. C'est suite à des plaintes déposées contre le propriétaire et des médecins de la clinique par plusieurs patients que l'affaire révélera ses secrets, mettant au jour le drame de nombre de ces derniers, lesquels se sont vu « ôter » l'œil à leur insu, après des actes chirurgicaux simples sur des cataractes. En plus de 2 victimes, l'on saura que 3 autres, qui avaient choisi d'abord de se taire, ont, il y a quelques jours, déposé plainte contre la clinique.