La cour de Constantine a reporté, hier, l'audience de l'affaire de la clinique El-Anouar pour le 19 juillet prochain, en raison de l'absence du principal accusé, le directeur de l'établissement en l'occurrence. Les familles des victimes ont, rappelons-le, décidé de faire appel près la cour de Constantine, après que le tribunal eut condamné, le 4 mai dernier, A. B., directeur de la clinique ophtalmologique El-Anouar, A. G. chirurgien et L. H. anesthésiste au sein du même établissement, à une année de prison avec sursis pour les chefs d'accusation de négligence ayant conduit la mort d'un nourrisson et un handicap à trois de leurs patients. La somme de 500 000 DA a été exigée par le tribunal en dédommagements à la famille du bébé, âgé alors de 7 mois. Par ailleurs, deux réceptionnistes ont écopé de la peine de 6 mois de prison avec sursis pour faux et usage de faux. L'affaire remonte au mois de juillet 2008. Une enquête a été ouverte suite à une plainte déposée par les parents d'un bébé décédé prématurément, le 29 juin de la même année, après avoir été opéré 4 jours plutôt par le chirurgien de la clinique. S'ensuivra une série de plaintes déposées par d'autres victimes, entre autres, H. K., âgée de 55 ans et Z. C., âgée de 72 ans. Selon leurs témoignages, toutes les deux sont entrées à la clinique pour une simple cataracte et sont sorties avec un œil en moins.