Des centaines de projets de recherche sont en cours. D'autres ont été soumis pour approbation ou sont en élaboration. Dans sa démarche, cette institution de la science et du savoir s'est fixé comme objectif de créer l'environnement nécessaire à l'essor économique. C'est pourquoi, chercheurs et enseignants discutent depuis quelque temps de la nécessité de la création d'un Centre d'enseignement supérieur en biotechnologies (CESB). Ces dernières constituent un volet de nouvelles technologies en pleine expansion. «Les progrès de la microbiologie et du génie chimique et génétique ont connu des développements à usage industriel ou médical dans plusieurs secteurs clefs comme la pharmacie, la santé, l'agroalimentaire, le traitement des eaux, la dépollution de l'environnement, l'agriculture chimie fine… Il est temps de penser à créer un CESB», ont estimé les chercheurs. C'est dans le même ordre d'idées que se sont engagées les discussions sur la qualité du e-learning. En plus clair, il s'agit d'un processus d'enseignement renforcé par la technologie. Il permet de renforcer l'interaction entre les apprenants et les formateurs. Ce processus a fait l'objet d'une longue communication du Pr Laskri Mohamed Tayeb, recteur de l'université Badji Mokhtar. «Pour motiver les enseignants au e-learning, il faudra leur faire comprendre qu'il ne doit pas être considéré comme une alternative à leur rôle, mais comme un facteur d'amélioration des effets et des potentiels. Quand le e-learning est bien fait, il peut faciliter leur activité», a estimé Le Pr Laskri. Recherches, sciences et savoir, trois priorités que l'université de Annaba tente de conforter par des formules de coopération et d'échanges avec ses homologues de par le monde. A l'exemple de l'université de Hilwan du pays des pharaons. Le Pr Maher Abou El Maati, un des principaux animateurs de la faculté des sciences sociales de cette université, a animé plusieurs conférences traitant de différents thèmes, notamment sur les recherches scientifiques dans les sciences sociales. S'en est suivie la signature d'un accord de coopération entre les deux universités. Il est principalement axé sur la formation d'équipes de recherche pour l'étude des problèmes de la ville, de la pollution, l'agressivité chez les élèves et les étudiants, les changements sociaux et leur impact sur le comportement du citoyen. Tout en se mettant à l'heure du e-learning, l'université Badji Mokhtar ne se désintéresse pas pour autant de cette nouveauté avec ses trois années d'application que représente la Licence Master Doctorat (LMD). Ce diplôme est à l'origine de nombreux soucis des étudiants qui se sont engagés à le décrocher, et de leurs parents. Le recteur est intervenu, récemment, sur les ondes de la radio locale pour tranquilliser les uns et les autres. Il a, par ailleurs, annoncé, dans ce cadre, l'élaboration des programmes d'une licence professionnelle en génie des procédés et d'un master en environnement et pollution.