Une rencontre avec des représentants des associations de sept villages de la commune de Barbacha, à savoir Khellil, Bellouta, Takleat, Ouendadja, Ighil Larbaa, Tamricht et Tighremt, s'est tenue récemment au siège da la wilaya de Béjaïa. Présidée par le chef de cabinet, M. Mouloud Cherifi, cette réunion a eu lieu en présence du chef de la daïra et du P/APC de Barbacha et de quelques directeurs et représentants de l'exécutif de wilaya. Les représentants des villages ont revendiqué la relance des projets en sommeil, l'inscription de projets d'AEP, le revêtement des routes, le traitement de glissements de terrain, l'électrification rurale, le gaz de ville et des unités de soins dotées de moyens humains et matériels. Ils ont déploré aussi le manque d'eau potable et sa mauvaise distribution du fait de la vétusté du réseau AEP ou de son faible dimensionnement. Ils considèrent que cette région a été peu concernée par les efforts de développement déployés depuis l'indépendance du pays. La direction des travaux publics (DTP) a assuré que le problème de dégradation du CW n°15 est pris en charge dans le cadre des propositions de réhabilitation des chemins de wilaya pour 2009 et le programme spécial dégâts des intempéries. Pour le problème des éboulements du chemin communal Ouandadja Bellouta, l'opération est retenue, d'après le DTP, pour la remise en état sur 4 km. Des engins ont été envoyés sur terrain pour traiter l'urgence, c'est-à-dire le glissement le plus grave. Les travaux ont été retardés par les nouveaux glissements qui s'y sont produits. Le DTP a été instruit afin d'activer la prise en charge de cet axe routier en profitant de la saison sèche qui débute. Il devra aussi « envoyer une équipe technique dans l'immédiat pour examiner sur place et proposer les solutions adéquates » pour le problème soulevé par le P/APC au sujet du rythme de travail de l'engin loué pour les travaux de traitement du glissement de Ballouta. La prolifération des décharges sauvages inquiète également les habitants des villages de la commune. Sur ce plan, nous apprenons du directeur de l'Environnement qu'une prise en charge de cette situation a été prévue puisqu'un centre d'enfouissement technique (CET) intercommunal va être implanté. Son inscription figure parmi les priorités de 2010, seulement, d'après notre interlocuteur, l'acquisition d'une partie du terrain ne peut pas être prise en charge sur l'opération. Le problème qui se pose est que le terrain, qui a déjà été retenu sur une superficie de trois hectares, comporte une partie relevant de la propriété privée et sa prise en charge bloque la procédure. A cet effet, il est prévu de saisir l'administration centrale pour une éventuelle réduction de la superficie du CET en écartant la parcelle privée. Le directeur des Mines et de l'Industrie a précisé, de son côté, que huit localités figurent dans le prochain programme d'électrification. En matière de gaz de ville, la commune figure parmi les propositions du programme 2010-2014. Pour les localités de Khelil, Takleat et Ighil Larbâa, des discussions seront entamées par la DMI de Béjaïa avec son homologue de Sétif pour examiner la possibilité de les raccorder à partir de Bousselam. Il est aussi attendu, par ailleurs, que le directeur de la santé soit saisi pour le règlement du problème des trois centres de santé fermés et du manque de moyens matériels et humains au niveau du seul centre qui fonctionne à Khelil.