Le CSA- Olympique Makouda est un vivier de jeunes talents. Outre le football, il dispose de deux sections : karaté et vo-Vietnam. Le nombre de licenciés avoisine les 200. La section football se taille la part du lion. Discipline budgétivore de ces clubs amateurs, l'OM n'échappe pas à la règle. « En 15 d'existence, l'APC lui a octroyé 130 millions de centimes. Presque des miettes. Actuellement, ses dettes s'élèvent à 80 millions de centimes. Presque rien, sur 15 ans ». Nous dira Amar Ider, alias Amar Amazigh, président du CSA. Le nouveau président est conscient de la tâche ardue qui l'attend, sachant qu'il ne dispose pas du nerf de la guerre, qu'est l'argent. Il espère, à juste titre, l'apport des donateurs ou des industriels de la région. « Pour l'instant, un seul bénévole nous a offert des équipements. De leur côté, les nouveaux responsables communaux nous ont déjà octroyé 20 millions de centimes et promis de faire de leur mieux pour éponger nos dettes », ajoute-t-il. Cet handicap financier n'est pas sans incidences sur le rendement de l'équipe qui occupe les dernières places du classement de la division Honneur. Pourtant, les petites catégories se portent à merveilles car « Makouda recèle des jeunes pétris de talent », hélas, à partir de la catégorie « junior », ils finissent par déchanter, et abandonnent carrément. Plus de motivation, plus de soutien et au final, c'est le club qui se fragilise. « Nous manquons de moyens mais, on tient encore le cap, mais jusqu'à quand ? », dit M. Ider.