Il s'agit notamment, d'El Andalous (ex-Versailles), le Numidia (ex-Olympia) et le cinéma Rhumel (ex-Royal), qui viennent d'être récupérées après un long contentieux juridique entre l'APC et les exploitants privés qui n'ont pas respecté le cahier des charges. Selon les propos de Mohamed Hazourli, vice-président de l'APC chargé de l'éducation, de la culture et des sports, le Rhumel, étant demeuré fonctionnel, ne demande qu'à être équipé. A cet effet, une enveloppe de 1 milliard et demi de centimes a été dégagée pour les travaux d'étanchéité, de réfection des plafonds, de la climatisation, du système des câbles et autres gros travaux. Concernant les travaux de l'équipement, (siègerie, rideaux…), une autre enveloppe sera allouée prochainement, et tous les efforts sont concentrés afin de rendre à ces infrastructures leur vocation première, et pourquoi pas leur donner d'autres propensions en y organisant des conférences et autres rencontres à caractère culturel. Dans ce contexte, Mohamed Hazourli annoncera le lancement des journées du cinéma et de l'immigration le 17 octobre prochain, avec au programme, des projections de films et des conférences. Ces journées y verront la participation de grands noms d'intellectuels tels que Benjamin Stora et des cinéastes non moins connus. Et pour assurer la réussite de cette rencontre, il faudrait, selon l'orateur, réceptionner ” au moins deux salles de cinéma d'ici la fin de l'année». Et d'ajouter : « Nous sommes en bonne voie, puisque le taux d'avancement des travaux est estimé à environ 50%». A son sens, Constantine doit mériter ses différentes qualifications, notamment capitale de la science et de la culture, mère des civilisations, etc., et recouvrer sa vertu d'antan. Au sujet du cinéma El anouar (ex-ABC), notre interlocuteur avancera que les efforts pour sa récupération ne sont pas interrompus, et que désormais ce sera d'autant plus facile, puisque l'exploitant avec lequel la commune était en conflit vient de décéder. Par ailleurs, et dans le cadre des projets d'avenir, on parle du lancement d'un projet de réalisation d'un mini-complexe cinématographique, lequel est soumis à l'étude, et les instances concernées mobilisent tous leurs efforts afin de le concrétiser. Voilà qui devra réjouir les cinéphiles constantinois privés depuis de longues années des salles obscures. Pourvu que ce soit vrai!