C'est à la maison de la culture Ridha Houhou qu'ont été organisées, les 22, 23 et 24 avril, les journées portes ouvertes sur la gendarmerie nationale. « C'est dans le cadre du rapprochement avec la population et pour faire fructifier davantage le climat de confiance que la gendarmerie a toujours veillé à entretenir les liens avec le citoyen, et c'est pour être à son écoute que nous organisons cette manifestation », dira en substance le lieutenant-colonel Abdelkrim Remli, commandement du groupement de Biskra, dépendant de la 4e région militaire de Ouargla. Dans son allocution prononcée devant les autorités locales et un public que la maison de la culture est arrivée à peine à contenir, le premier responsable de la gendarmerie à Biskra ajoutera : « Chaque groupement de gendarmerie est en mesure de coordonner avec les médias locaux ses activités entrant dans le cadre de la sécurité publique et de la police judiciaire. Nos ressources humaines ont acquis des capacités humaines, matérielles et professionnelles de qualité en faisant le choix d'accompagner notre développement par une ouverture plus grande sur les sciences légales pour la manifestation de la vérité et la préservation des droits et libertés des citoyens ». En matière de sécurité, les citoyens ont eu à découvrir les moyens matériels et autres équipements sophistiqués dont dispose ce corps pour assurer l'ordre public et la protection des biens et des personnes. Il est à noter qu'une démonstration des exercices opérationnels que les maîtres-chiens arrivent à faire à leurs fidèles compagnons, bien dressés pour détecter la drogue notamment, a beaucoup intéressé le public, tout autant que les stands d'exposition des matériels, les ateliers mobiles, le matériel informatique d'investigation et de criminologie, l'appareillage de détection de faux billets et de faux documents, les identificateurs d'empreintes digitales et le robot de configuration physionomique. Cette manifestation ne pouvait se terminer sans un vibrant hommage que le colonel Remli a rendu aux victimes du terrorisme qui ont été honorées, et parmi lesquelles figurent des gendarmes, policiers, djounouds et des gardes communaux.