Elle est en train de traiter toutes les questions liées à cet événement majeur du football africain. Elle a renouvelé son attachement à la réussite de cette compétition, lors de ses récentes réunions tenues en Afrique du Sud (Port Elisabeth, Cap Town, Johannesbourg), au début du mois de septembre dans le cadre de la célébration du cinquantième anniversaire de la CAF (1957). Selon les rapporteurs des différentes commissions, qui se sont déplacés sur les sites et qui abriteront les rencontres de la CAN 2008, l'état d'avancement des travaux est en bonne voie, même si des problèmes subsistent ici et là. Sur les quatre stades qui accueilleront les matchs, deux sont prêts (Accra, Kumasi) et les deux autres un peu moins. Un responsable de la CAF dira à ce sujet : «Contrairement aux deux autres éditions (Tunisie-Egypte) celle de 2008 risque de ne pas offrir les mêmes (bonnes) conditions. Le Ghana ne dispose pas des moyens des deux pays cités». Les journalistes risquent de connaître quelques problèmes au niveau de l'hébergement. Le manque d'infrastructures hôtelières, ajouté à la venue massive et attendue d'envoyés spéciaux risquent de compliquer la tâche des organisateurs. Tamalé, ville qui abritera des rencontres, souffre d'une pénurie d'hôtels. Un hôtel est en voie de finition et les organisateurs se demandent où logeront les officiels, les équipes et les hôtes qui se rendront sur place. Le président de la commission médias de la CAF, Mohamed Raouraoua, a pris les devants en attirant l'attention des responsables des structures concernées sur les modalités qui doivent prévaloir avant l'accréditation des journalistes des différents médias. Pour éviter les désagréments vécus précédemment par les confrères qui couvraient la Coupe d'Afrique des nations, il a été décidé de fixer une date butoir (1er septembre/17 octobre 2007) pour les accréditations. Les journalistes, désireux de couvrir la CAN 2008, trouveront les formulaires d'accréditation sur le site de la CAF (cafonline.com) qu'ils doivent remplir et envoyer à l'adresse électronique indiquée. La CAF se chargera ensuite de confirmer (individuellement) l'accréditation. Passé ce délai (17 octobre), il ne sera délivré aucun visa. Intervenant sur ce chapitre, Mohamed Raouraoua, membre du comité éxécutif de la CAF et président de la commission des médias, souligne que «les journalistes de la télévision et de la radio ne sont pas régis par le même règlement que leurs confrères de la presse écrite. Les premiers et seconds doivent être accrédités par SportFive qui détient les droits en la matière. La télévision et la radio qui n'acquiert pas le droit auprés de SportFive ne sera pas autorisée à couvrir de matchs. Leurs journalistes seront interdits de tribune de presse», précise-t-il. Les organisateurs nourrissent quelques inquiétudes au sujet de l'arrivée massive de journalistes nigérians, qui n'auront qu'à traverser la frontière pour être présents à Accra et les trois autres villes. La commission médias a formulé quelques propositions qui vont dans le sens de la facilitation de la tâche des envoyés spéciaux. L'emplacement de la tribune de presse et sa contenance feront l'objet de mesures, qui seront prises lors de la prochaine visite d'inspection des sites. Les dossards seront numérotés pour identifier les photographes, qui ne se soumettront pas aux recommandations. Les photographes seront interdits d'accés à la zone mixte. Autre nouveauté, la CAF va exiger des entraîneurs et joueurs de se soumettre à l'exercice des interviews à l'hôtel, le jour de repos. Les journalistes réclament ce «droit» depuis longtemps. Par ailleurs, le tirage au sort du tournoi, le 19 octobre prochain, sera retransmis en direct par les radios et les télévisions africaines. La CAN sera suivie par quatre milliards et demi de téléspectateurs, c'est le troisième événement mondial le plus suivi sur le petit écran, après les Jeux olympiques et la Coupe du monde. Concernant la prochaine CAN, consacrée exclusivement aux joueurs évoluant en championnat national et qui devrait avoir lieu en 2008-2009, la CAF a décidé de se désister des droits qu'elle détient au profit des organisateurs et des participants de la prochaine compétition.
