L'entreprise, qui détient plus de 35% de parts du marché national des téléviseurs et récepteurs, s'attaque désormais à l'éclairage des grands complexes sportifs qui était, dans un passé pas lointain, l'apanage des boites étrangères. L'expérience tentée au niveau du stade du 20Août 1955, le complexe de la capitale des Bibans, a été, le moins qu'on puisse dire, une grande réussite. La pose et la mise en service des quatre pylônes, portant chacun 48 projecteurs de 2000 W, s'est faite en 90 jours. Ne faisant jamais les choses à moitié, l'opérateur précité s'est, en la matière, conformé aux exigences de la FIFA, en dotant la pelouse d'un niveau d'éclairage de 1200 lux. la piste obtient, quant à elle, 500 lux. D'après Abderrahmane Benhammadi, premier responsable de Condor, ce niveau d'éclairage n'a jamais été atteint en Algérie qui enregistre un grand déficit en la matière. Et pour parer à toute éventualité, un groupe électrogène de 630 KVA, de même puissance que le transformateur assurant l'alimentation électrique, a été installé au niveau de l'infrastructure sus-nommée. Il convient de souligner que le projet demeure sous une garantie de 24 mois et que deux techniciens du stade, devant prendre par la suite la gestion et la maintenance d'un tel volet, bénéficieront d'une formation appropriée. L'on apprend, par ailleurs, que la succursale, dont le rapport qualité prix est bien meilleur qu'un intervenant asiatique, est sollicitée pour prendre en charge l'éclairage d'une partie des 40 stades en quête d'une «lumière» aux normes. Les anciennes enceintes, fonctionnant avec des lumières tamisées, seront-elles un jour prochain rénovées ?