Vers la fin de 2005, les renseignements saoudiens ont avancé publiquement le nombre de 3000 combattants ayant rejoint l'Irak, parmi lesquels, selon eux, 12% sont des Saoudiens. Les chiffres repris d'ailleurs par la presse américaine font état de 600 Algériens, 550 Syriens, 500 Yéménites, 450 Soudanais, 400 Egyptiens, 350 Saoudiens et 150 autres issus de différents pays. Une étude américaine a été publiée en 2008. Elle s'est intéressée à 94 kamikazes (en Irak) et a déterminé que 44 d'entre eux sont des Saoudiens, 7 des Koweïtiens, 7 des Européens, 6 des Syriens et le reste, dispersé sur l'ensemble des pays du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord. La première étude a néanmoins été réalisée 2005 par un chercheur israélien et s'est basée sur les informations diffusées par Al Qaïda sur ses sites web. Ainsi, sur les 154 combattants identifiés comme étant des « martyrs » sur les forums islamistes, 94 sont Saoudiens, soit 61%. Ils sont suivis par les Syriens avec 16 éléments, soit 10,4%, les Irakiens avec 13 kamikazes, soit 8,4%, les Koweïtiens avec 11, soit 7,2 %, les Jordaniens 4, les Algériens 2, les Yéménites 2, les Tunisiens 2, les Libanais 3, les Libyens 2, les Marocains 2, un Soudanais, un Palestinien, et un Emirati. Vers la fin de 2007, le département de la Défense US a affirmé que 45% des combattants étrangers en Irak sont des Saoudiens, et 50% d'entre eux sont des kamikazes. Les mêmes chiffres indiquent que les Libanais et les Libyens constituent 15% des combattants, les Nord-Africains 10%. Un chercheur américain, qui a analysé les informations d'Al Qaïda sur les sites web, a révélé que sur une liste de 429 islamistes tués en Irak, 53% sont des Saoudiens, 13% des Syriens, 8 % des Irakiens, 5,8% des Jordaniens, 4% des Koweïtiens et 3,8 % des Libyens.