Merci pour cet article de la part d'un journal leader. C'est très important comme sujet mais la façon dont vous l'avez abordez est ambiguë. Je me pose la question : est-ce un appel à la démocratisation des rapports sexuels extraconjugaux. Je croix qu'on ne peut aborder ce sujet sans faire appel aux avis religieux pour modérer un peu le sujet et pour le voir d'une manière multi-dimensionnelle. Car j'ai peur qu'on comprenne qu'on est lésé sexuellement par rapport aux autres races, chose qui est complètement fausse. Voilà des perspectives qui vont certainement tirer les Algériens, et en particulier la jeunesse algérienne, de la schizophrénie sociale et de la régression systématique qu'ils vivent depuis l'apparition de l'intégrisme et les mouvements conservateurs. Une situation devenue insupportable et insoutenable, au vu des multiples frustrations et paradoxes qu'elle inflige à une génération désabusée et qui cherche, à toux prix et par tous les moyens, une échappatoire. Sans m'attarder sur ses conséquences dramatiques, qu'ils soient d'ordre psychologique, mental et même intellectuel ; car une telle attitude, de la part de notre société, ne consiste qu'à s'éloigner de notre nature humaine et encourager l'hypocrisie et le mensonge, je veux bien exprimer ma déception quant à l'absence totale de ce genre de problématiques chez nos journalistes ! Sincèrement, le niveau du débat est médiocre. Parler scientifiquement de la sexualité serait de toucher aux conséquences psychologiques et non de sujets futiles tels que ce que les gens font dans leur intimité. Et avant de parler sexualité, apprenons plutôt l'art du débat scientifique et objectif. C'est encore prématuré pour nous de discuter sexualité en public.