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Camel Meriem : «Si les règlements changent, je jouerai pour l'Algérie»
Publié dans Le Buteur le 22 - 05 - 2010


«Jamais la FAF ne m'avait contacté»
«Je supporterai l'Algérie au Mondial»
«Boudebouz a fait le bon choix»
A ses débuts avec le club de Sochaux, tout le monde voyait en Camel Meriem le grand joueur qui allait marquer son nom en lettres d'or dans l'histoire du football français. Certains n'hésitaient pas à le comparer à Zinédine Zidane (à l'instar des autres joueurs d'origine algérienne, tels Meghni et Nasri), assurant même qu'il pourrait le remplacer au poste de numéro 10 dans la sélection des Bleus sans trop de contraintes, vu son immense talent et sa technique hors pair (Il fut d'ailleurs le joueur qui a porté le numéro 10 en sélection, après la 1re retraite internationale de Zizou au terme de l'euro 2004). Hélas pour lui, le radieux avenir auquel il était promis n'aura pas vraiment été réalisé. Surtout quand on voit la chute qu'il a connue au cours de ces dernières années. Ne faisant plus partie de la sélection française depuis un certain temps maintenant, le joueur a beaucoup galéré aussi lors des deux dernières saisons. N'entrant pas dans les plans de l'entraîneur Guy Lacombe qui est arrivé l'été dernier en Principauté, le joueur est devenu dès lors indésirable et a été forcé à quitter le club monégasque. Un départ pas vraiment prévu qui l'a contraint de rester plus de six mois sans club, avant de trouver un club preneur au mois de février dernier, dans le championnat… grec !
A presque 31 ans, le natif de Montbéliard n'aura pour ainsi dire pas eu de chance et ne disputera très certainement aucune phase finale d'un Mondial. Un rêve qui s'est brisé pour ce joueur pourtant très doué.
Il affirme n'avoir jamais été contacté pour jouer pour l'Algérie
Au cours de l'interview exclusive qu'il nous a accordée dans l'une des salles du stade Harilaou de son club de l'Aris Salonique, Camel Meriem nous a clairement affirmé qu'aucun dirigeant ou responsable de la Fédération algérienne ne l'avaient contacté ni même approché pour le convaincre d'opter pour les Verts. Il nous dit avoir choisi l'équipe de France sans pression aucune, du moment que la question de trancher entre les sélections des deux pays ne se posait même pas. Répondant à l'une de nos questions, le joueur nous dira qu'il sera à présent prêt à jouer pour l'Algérie, si toutefois les règlements de la FIFA changeaient. Ce qui est peu probable bien entendu, pour ne pas dire impossible.
Sans le dire, mais on sentait qu'il aurait aimé avoir cette chance qu'on eue certains de nos joueurs binationaux, à l'instar des Meghni, Yedba, Abdoun, Yahia de pouvoir défendre les couleurs de leur pays d'origine, même s'ils ont eu à jouer durant toute leur jeunesse pour la sélection française. Tant pis, le Mondial, ça ne sera pas pour cette fois-ci.
Il retrouve un peu de sa verve à Aris et ne désespère pas d'être rappelé parmi les Bleus !
Arrivé au mois de février dernier au club de l'Aris Salonique, après avoir passé six longs mois sans jouer le moindre match officiel, Camel Meriem semble retrouver peu à peu sa verve et ses qualités. N'ayant pas perdu trop de temps pour s'adapter à son nouvel environnement, le joueur demeure une carte essentielle de l'échiquier de son entraîneur, Hector Cuper. Toujours habile des deux pieds, l'ancien Marseillais espère retrouver toute l'étendue de son talent très prochainement et frapper ainsi aux portes des Bleus.
En effet, lorsqu'on lui a demandé s'il avait mis une croix sur la sélection, le joueur, conscient de la difficulté de retrouver un jour l'ambiance des Bleus, garde néanmoins toujours espoir et reste optimiste jusqu'au bout.
«Ecoutez, maintenant j'ai plus besoin de rejouer et de retrouver mes vraies qualités, de faire de bons matchs de haut niveau et après on verra. En football, tout peut arriver et il se peut que la roue tourne», nous avait-il souligné.
«Si les règlements changent ? Bien sûr que je jouerai pour l'Algérie»
*
Tout d'abord, on va revenir sur cette rencontre face au Paok que vous avez courageusement gagnée. Un petit commentaire ?
Ben, comme vous l'avez vu, ce fut une rencontre difficile et très disputée. C'est un match derby que tout le monde ici à Salonique attend toujours avec impatience. Je pense qu'on a fait ce qu'il fallait et on a fini par gagner. Il y avait du suspense jusqu'au bout.
*
Vous avez été crédité d'une excellente prestation, puisque vous avez été à l'origine du 1er but et passeur décisif sur le second but de votre équipe…
Je n'ai fait que mon travail, voilà tout. Le plus important pour moi en venant ici était de vite retrouver mon vrai niveau et jouer tout simplement au foot. J'ai débarqué à Salonique au mois de février dernier, après avoir passé la moitié de la saison sans club. Je peux vous dire que tout se passe bien pour moi ici. Je m'y plais beaucoup et je prends beaucoup de plaisir à jouer. Ce soir on a gagné, c'est le plus important.
*
Le match d'aujourd'hui n'avait presque aucun enjeu, mais votre équipe a joué à fond. Une histoire de rivalité entre les deux clubs, c'est ça ?
Oui, c'est ça. C'est vrai qu'au niveau de l'enjeu, il n'y avait rien de quoi espérer de ce match. On a affronté un adversaire qui était en pleine confiance, mais ça ne nous a pas empêchés de le battre. On devait jouer à fond pour nos supporters, c'est clair.
*
En vous voyant jouer, on sent que vous vous êtes très vite adapté à la vie grecque et à son championnat, non ?
Oui, je ne vous cache pas que je me suis vite adapté ici. Il faut savoir aussi qu'il n'y a pas vraiment de différences entre le football que j'ai connu en France et celui d'ici. En Grèce, on voit du beau jeu et on assiste souvent à des rencontres spectaculaires.
*
La ferveur des supporters ici reste très stimulante aussi…
Là, vous avez totalement raison. Les supporters ici, c'est un peu différent de ce qu'on voit généralement en France. Moi qui viens de Monaco, je peux vous dire que j'ai vite ressenti le changement. La ferveur dans les tribunes nous stimule à faire le maximum pour gagner.
*
Cela dit, on aimerait bien savoir pour quelle raison Meriem s'est exilé en Grèce et a choisi l'Aris ?
Si j'ai choisi l'Aris, c'est parce que j'avais envie de jouer. Lorsque l'opportunité de venir ici s'est présentée, je ne l'ai pas ratée, car je ne voulais pas perdre encore plus de temps. Ajouter à cela l'entraîneur Hector Cuper qui est quelqu'un d'assez réputé et je voulais vraiment travailler sous sa coupe. Le club pratique aussi un beau football offensif qui me correspond. Tout cela a fait que j'ai choisi de tenter ma chance ici.
*
Que comptez-vous faire maintenant que la saison est terminée. Allez-vous rester ou bien changer d'air ?
Il faut savoir qu'il me reste encore un an de contrat avec l'Aris. En principe, je resterai, mais ce n'est pas encore certain à 100%.
*
On va aborder maintenant, si vous le voulez bien, l'actualité de la sélection. Comme vous le savez, le sélectionneur français, Raymond Domenech, a communiqué avant-hier (Ndlr : entretien réalisé mercredi soir) la liste des 23+1 joueurs sélectionnés pour disputer le Mondial sud-africain au mois de juin prochain. Aviez-vous l'espoir que votre nom figure dans cette liste ?
Non, non, cela fait longtemps que je n'ai pas été appelé en sélection et franchement, je n'avais aucun espoir d'être appelé pour jouer cette Coupe du monde.
*
Que pensez-vous de cette liste ?
Je dirai qu'il y a quelques surprises quand même. Le nom de Benzema qui ne figure pas. Aussi, d'autres éléments qu'on attendait et qui n'ont pas été appelés. Mais bon, ça reste le choix du sélectionneur.
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Peut-on dire que Meriem a mis une croix définitive sur la sélection française ?
Ecoutez, maintenant je n'ai plus besoin de jouer dans le but de prouver mes vraies qualités. Toutefois, tout peut arriver et il se peut que ça soit le cas.
*
Vous accumulez en tout 3 sélections seulement avec l'équipe de France, c'est quand même peu par rapport à votre très belle carrière, non ?
Que voulez-vous que je vous dise, c'est ça le football. On n y peut rien.
*
Un joueur ambitieux comme vous aurait sans doute aimé jouer au moins une fois dans sa carrière une phase finale d'une Coupe du monde. Tout cela ne vous laisse-t-il pas un goût d'inachevé ?
Non, non, c'est le destin qui en a décidé. Je dois vous dire que j'ai fait un choix que j'assume. J'aurais pu, à un certain moment, prétendre à une participation à un Mondial, mais je n'ai pas été appelé. C'est dommage, mais c'est comme ça. Il est clair que chaque joueur ambitieux espère jouer une Coupe du monde. J'espère que j'en aurai un jour l'occasion.
*
Quand vous voyez des joueurs tels Meghni, Yebda, Abdoun et bien d'autres, qui ont fait toutes leurs classes en jeunes avec l'équipe de France, qui s'apprêtent maintenant à jouer un Mondial avec les Verts, ne vous dites-vous pas que vous avez fait le mauvais choix en acceptant de jouer pour la sélection française A ?
Comme je vous l'ai dit auparavant, c'est le destin qui a voulu que ça se passe ainsi pour moi. J'ai fait toutes mes classes moi aussi avec l'équipe de France et il était logique que je sois appelé en équipe seniors. Ajouter à cela, contrairement aux joueurs que vous venez de citer, que je n'ai jamais été approché ni même contacté par un responsable de la Fédération algérienne de football. Donc, je peux dire que je n'avais pas vraiment le choix.
*
Peut-on dire maintenant que vous regrettez votre décision ?
Non, je ne peux pas penser ainsi, puisque je viens de vous dire que je n'ai pas été contacté par l'Algérie. C'était pour moi une suite logique que de jouer en équipe de France. Vous me comprenez ? Maintenant quand je vois l'Algérie jouer et qu'elle va prendre part à une Coupe du monde, ça me fait quelque chose. Soyez certain que je serai son premier supporter. Je souhaite vraiment qu'elle réussisse un bon tournoi en Afrique du Sud. Je connais pas mal de joueurs de cette équipe et j'espère qu'elle ira le plus loin possible.
*
Et si par exemple les responsables algériens vous avaient sollicité ; auriez-vous accepté de jouer pour les Verts ?
Du moment que j'avais déjà joué avec l'équipe de France A, je n'avais pas vraiment la possibilité de le faire.
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Disons que si les règlements de la FIFA changeaient et que vous pourriez alors jouer pour l'Algérie, que feriez-vous ?
Ah ! Dans ce cas-là, bien sûr que je jouerais pour l'Algérie.
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Quand vous voyez des joueurs d'origines maghrébines comme vous, en l'occurrence Benzema, Nasri, Ben Arfa et même Adil Rami qui ont été écartés de la sélection française, qu'est-ce que ça vous fait ?
Je pense que c'est un choix de l'entraîneur et qu'on doit respecter. Moi personnellement, j'aurais pris ces joueurs qui ont du talent et je sais qu'ils pourront apporter un plus à l'équipe. Cela dit, le coach n'a le droit de prendre que 23 éléments, ce n'est pas aussi facile qu'on le pense.
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Certains pensent que leur mise à l'écart est due à cause de leurs origines…
Non, je ne le crois pas, car ce serait grave, vraiment grave qu'ils soient écartés de la sélection à cause de leurs origines. Benzema a connu quelques difficultés au Real cette saison. Mais bon, tout comme Hatem (Ndlr : Benarfa) et les autres, je pense qu'ils sont encore jeunes et qu'ils joueront de prochaines Coupes du monde, car ils ont beaucoup de talent.
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Parlons un peu de l'EN algérienne. Avez-vous suivi son parcours lors des éliminatoires du Mondial et lors de la dernière CAN ?
Bien évidemment. Comme tout le monde, j'ai suivi avec une grande attention le fameux match face à l'Egypte au Caire et celui d'après au Soudan. Il faut dire aussi que le premier s'est joué dans un climat électrique, à cause de tout ce qui s'est passé. J'étais vraiment super content que l'Algérie ait pu arracher sa qualification au Mondial, après tant d'années d'absence. Lors de la CAN, j'étais en face de ma télé et je supportais avec ferveur l'Algérie. Je dirai qu'elle a fait un excellent parcours, du moment qu'elle a atteint le dernier carré de la compétition.
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Six mois après les graves incidents du caillassage du bus de l'équipe algérienne, voilà que la FIFA décide de «sanctionner» l'Egypte en lui infligeant une sanction de deux matchs à disputer hors du Caire, plus une amende à payer. Qu'en pensez-vous ?
Par rapport à tout ce qui s'est déroulé avant ledit match du Caire, je dois dire que cette sanction n'est pas conforme. L'Egypte s'en tire à bon compte, il faut le dire. La FIFA aurait dû sévir plus sévèrement, pour éviter que de tels actes ne se reproduisent à l'avenir.
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Que pensez-vous de la sélection algérienne ?
Elle fait plaisir à voir jouer. Les joueurs, tous comme ils sont, ont tout donné tout sur le terrain en ne lâchant rien. J'ai aussi trouvé qu'au fil des matchs, le jeu de l'équipe s'améliorait constamment. En somme, l'Algérie a produit un jeu moderne et plaisant. C'est bien, ça montre qu'un grand travail a été fait.
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Tout à l'heure, vous nous aviez dit que vous connaissiez certains joueurs de la sélection ; lesquels ?
Il y a Anthar Yahia avec qui j'ai joué à Sochaux. Je connais aussi Rafik Djebbour, qui est à Athènes à l'AEK.
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Ce dernier, justement, vous l'avez récemment croisé lors du match qui a opposé vos deux clubs respectifs dernièrement…
Oui, on a eu la chance de se croiser plusieurs fois cette saison.
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Que pensez-vous de lui ?
Rafik est un très bon joueur. Ici en Grèce, il est très réputé. Techniquement, il est très doué et il a le sens du but. Je pense qu'il peut apporter beaucoup à l'Equipe nationale.
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Un joueur répondant au nom de Ryad Boudebouz fait actuellement sensation à Sochaux et a choisi l'Algérie. Qu'avez-vous à dire de lui ?
Ryad est quelqu'un que j'apprécie beaucoup en tant que joueur. Je ne le connais pas personnellement, mais je peux vous dire qu'il a beaucoup de talent et qu'il peut exploser à l'avenir. D'après ce que j'ai vu, il est très bon techniquement et très vif. Maintenant, il faut qu'il acquière de l'expérience pour s'affirmer davantage.
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Pensez-vous qu'il a fait le bon choix en optant pour l'Algérie, sachant que l'équipe de France lui faisait les yeux doux et ne voulait pas le lâcher aussi facilement ?
Oui, bien sûr. Après, ça reste un choix personnel. Il a la possibilité de jouer une Coupe du monde à seulement 20 ans, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Il doit en profiter et montrer toute l'étendue de son immense talent.
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Si on vous demandait de donner des conseils aux jeunes joueurs de nationalité française ayant des origines algériennes et qui hésitent actuellement à choisir entre l'équipe de France et celle d'Algérie, à l'exemple des Tafer, Belfodil, Brahimi et Feghouli, que leur diriez-vous ?
C'est de mûrement réfléchir à la question avant de prendre une décision. Je pense que désormais, la sélection algérienne est très bien structurée et paraît nettement mieux organisée par rapport à mon époque à moi. Aujourd'hui, on sent qu'il y a une nouvelle génération de joueurs douée qui arrivent. C'est tant mieux pour l'Algérie.
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Pour conclure, qu'attendez-vous de l'Algérie au Mondial ?
Comme je vous l'ai déjà dit, je lui souhaite toute la réussite. J'espère que les joueurs seront au rendez-vous et qu'ils feront un excellent Mondial. Je serai de tout cœur avec eux.
*
Meriem, on vous remercie de nous avoir accordé cet entretien…
Il n'y a pas de quoi. Merci à vous de vous être déplacé d'Alger jusqu'à ici. Je ne m'y attendais pas du tout. Mes salutations à vos lecteurs et à tout le peuple algérien.
Son conseil pour les Tafer, Belfodil, Brahimi et Feghouli
Comme tout le monde le sait, certains jeunes prometteurs joueurs français d'origine algérienne, à l'image des Tafer, Belfodil, Brahimi et Feghouli, semblent indécis quant à leur avenir en sélection. Ils n'arrivent pas encore à trancher sur la question et paraissent quelque peu désorientés voire déboussolés. «Choisir entre le pays où j'ai vécu toute ma vie et celui de mes origines n'est pas aussi simple que cela. Je dois bien y réfléchir et surtout peser le pour et le contre avant de trancher de manière définitive. Je n'aimerais surtout pas me précipiter, je prendrai tout mon temps et je verrai au moment opportun», nous a déclaré, il y a quelques semaines de cela, le jeune sociétaire de l'OL, Yannis Tafer. Pour notre part, on n'a pas hésité à demander à Meriem quel conseil il donnerait à ces joueurs sur la question du choix à faire entre les sélections algérienne et française. L'ancien Girondin dira : «Ce que je peux leur dire, c'est de mûrement réfléchir avant de prendre une décision. Je pense que désormais, la sélection algérienne est de plus en plus structurée et paraît nettement mieux organisée par rapport à mon époque. Aujourd'hui, on sent qu'il y a une nouvelle génération de joueurs doués qui arrivent. C'est tant mieux pour l'Algérie.»


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