En tous les cas, selon la direction de l'hôpital, une nouvelle dynamique est en train de s'instaurer et va incessamment se matérialiser par l'introduction prochaine de la chirurgie vasculaire. Une première expérience dans un hôpital du Sud, affirme-t-on fièrement. Toujours selon le premier responsable de l'hôpital, des contacts ont été pris avec le Pr Leman, chef de service de la chirurgie vasculaire du CHU de Grenoble (France), qui a donné son accord pour une visite dans la wilaya. Il arrivera en janvier prochain pour opérer mais aussi pour initier les chirurgiens algériens à cette spécialité. On indique aussi que la pathologie est pénible pour ceux qui en sont affectés et ses conséquences sont âpres à supporter, notamment pour les diabétiques touchés par l'artériopathie oblitérante. Pour le chirurgien Mahjoub, de l'hôpital, il s'agit avant tout de démystifier la maladie en tant que telle pour la rendre banale. «Les patients souffrants ne pourront plus, dorénavant, se déplacer vers les structures médicales du Nord pour y être opérés, avec toutes les conséquences supportées par eux (pénibilité du voyage et déplacement coûteux)». Mais, l'initiative ne va pas se limiter, ajoute-t-on, à l'intervention chirurgicale du Pr Leman mais aussi à la formation de spécialistes de l'hôpital qui seront envoyés à Grenoble en vue d'approfondir et de maîtriser l'expérience. Mais les travaux de réfection en cours, que nous avons pu constater sur place, toucheraient également la réhabilitation d'un nouveau bloc opératoire à l'intérieur du service de traumatologie. Ce dernier, dès son ouverture, assure-t-on, va pouvoir prendre en charge entièrement et sur place le patient, en désengorgeant le bloc central dont le malade jusqu'ici en pâtit par les va-et-vient incessants.
