Celui-ci usera de tous les moyens pour retrouver ce qu'il croit être une mère indigne, mais découvre la terrible réalité, le viol commis sur elle par son propre beau-père. L'enfant est né de cette violence, en général tue dans notre société, et que la réalisatrice a voulu dévoiler au grand jour. Un tabou de l'inceste, parmi d'autres, qui concerne tant de femmes et de jeunes filles dans nos villes et villages. Kamel étant lui-même un enfant adopté par la généreuse El Hadja, il se lie d'affection avec cette inconnue qui lui confie son secret au gré d'une série de malentendus. En toile de fond, le film montre la réalité des filles mères livrées à elles mêmes et se retrouvant souvent dans la rue. Il met également la lumière sur un autre phénomène, le proxénétisme qui se nourrit de la situation de ces femmes en détresse, des proies faciles. La projection s'inscrit dans le cadre de la campagne lancée par AFEPEC (association féminine pour l'épanouissement de la personne et l'exercice de la citoyenneté), pour lutter contre la violence faite aux femmes ; la violence sous toutes ses formes.