Selon un rapport publié samedi par le journal médical prestigieux l'Immunologie clinique, il s'agirait d'un vaccin que développent les laboratoires de l'hôpital Motol de Prague depuis un an. Ce vaccin, sur lequel des chercheurs tchèques ont commencé à travailler au cours des années 90 suivant une méthode scientifique bien particulière, peut être conjointement utilisé avec les traitements des cancers, tels le mélanome, la leucémie, le cancer de l'intestin et de l'ovaire, ainsi que des tumeurs récurrentes. Contrairement au traitement chimique, le vaccin agit contre le nombre de cellules cancéreuses, sans pour autant entraîner d'effets secondaires chez le patient. La chercheuse Jirina Bartunkova a fait savoir que les frais de ce médicament étaient estimés à 100 000 couronnes tchèques (5000 USD). Elle a, par ailleurs, précisé qu'un vaccin était suffisant à une personne cancéreuse durant toute une année, en ajoutant qu'une requête pour entamer les tests cliniques y afférents était en cours d'élaboration. Le groupe de recherche est, pour sa part, en phase de négociation avec une firme biotechnologique pour la production du vaccin anti-cancéreux qui, faute de temps et d'équipement, ne peut être produit en grande quantité dans les laboratoires.