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Le patrimoine architectural crée la discorde entre les promoteurs
Publié dans El Watan le 08 - 01 - 2008

Faut-il garder l'ancienne architecture ou opter pour une autre plus moderne ? Cette question est suscitée par la polémique autour de la réhabilitation de l'immeuble la Parisienne, situé en plein centre d'Alger. Deux écoles d'architecture s'affrontent, mettant en avant la problématique de la sauvegarde du patrimoine national. Une pétition «pour la sauvegarde du patrimoine algérois» est déjà lancée. «Dans quelques jours, l'immeuble la Parisienne ne sera peut-être plus. Une simple expertise technique orientée, un vague justificatif de propriété et un marteau-piqueur vont certainement effacer une part de notre mémoire, de notre vécu, de notre art urbain, bref de notre patrimoine algérois.»
Demain, ce seront nos centres urbains, l'âme de nos villes, qui vont disparaître dans l'indifférence générale», lancent les initiateurs de cette pétition sur un site internet créé à l'effet de tirer la sonnette d'alarme. Deux architectes ayant des avis diamétralement opposés sur le sujet présentent leurs arguments. Il s'agit de Souami Mohamed Adel, architecte et enseignant à l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme d'Alger (EPAU) et M'hamed Sahraoui, architecte, urbaniste et promoteur. Partisan de la sauvegarde de la Parisienne et de tous les immeubles d'Algérie considérés comme patrimoine national, le premier appelle à la réfection du bâtiment en question et la préservation de son architecture. «Par ce geste barbare de destruction d'une œuvre unique en son genre, nous nous inscrivons fatalement dans une logique anticivilisatrice», écrit-il, appelant à «sauver les édifices tels que l'immeuble la Parisienne. Présentant d'autres arguments, le second (M'hamed Sahraoui) plaide, en revanche, pour la destruction de plusieurs immeubles, comme la Parisienne et leur remplacement par d'autres édifices avec des architectures plus adaptées aux besoins du contexte actuel». «Beaucoup d'immeubles construits au début du siècle dernier sont appelés à disparaître pour la simple raison que d'un point de vue strictement technique, il n'existe pas de procédés ordinaires pour les conforter sérieusement et à un coût raisonnable», estime M'hamed Sahraoui.
Selon lui, «la Parisienne, sur le plan architectural, ne mérite pas d'être conservée, parce que d'une banalité architecturale affligeante, avec ses balcons d'un mètre de large qui ceinturent la bâtisse et dont la facture se rapproche plus d'un immeuble de rapport que d'un édifice haussmannien comme se plaisent à le dire certains». Alors quelle option doit-on choisir ? Les autorités sont appelées à trancher.


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