Comités de quartiers et associations à caractère culturel et sportif n'ont pas raté l'occasion pour faire part aux responsables de leurs préoccupations, relatives notamment à l'emploi, l'environnement, l'éclairage public, le plan de circulation de la ville…C'est la première fois, dit-on, que le monde associatif est consulté avant l'élaboration du PCD. D'emblée, les représentants de certaines associations ont ciblé le marché du travail pour rappeler que les employeurs doivent jouer le jeu, tout en respectant la loi, qui consiste à donner la priorité au recrutement local, avant de faire appel aux travailleurs hors de la commune. Les dépassements, sur ce plan, ne devraient plus être tolérés. Les représentants ont, par ailleurs, mis à l'index les incohérences constatées en matière d'attribution de logements. A ce propos, ils ont rapporté qu'à Sidi Harb, des citoyens, bénéficiaires de logements sociaux, ont rapidement vendu leurs appartements pour rejoindre leurs anciennes habitations précaires. Dans le nouveau PCD, il est prévu, outre les projets d'assainissement, d'importants travaux afférents à l'éclairage public. Tous ces projets concerneront, en particulier, plusieurs quartiers à forte concentration démographique, tels Didouche Mourad, Béni M'haffeur, Seybouse et la Plaine Ouest. Par ailleurs, une attention particulière sera accordée aux maisons de jeunes, appelées à être dotées de micro-ordinateurs avec connexion au réseau Internet et de bibliothèques. D'autre part, l'APC envisage de prendre des mesures à l'effet d'endiguer l'anarchie engendrée par les vendeurs ambulants. Toutefois, le problème de l'insécurité dans la ville a totalement été occulté lors de la réunion, pourtant il est question d'un phénomène qui continue d'empoisonner la vie de tout un chacun.