Las d'attendre une réponse à leurs doléances de la part des responsables au niveau de Bir El Djir, les habitants de la cité « Hosn El Djiwar » viennent de solliciter l'intervention du wali et exigent l'envoi d'une commission d'enquête à propos du projet inhérent à la réalisation d'un marché « Parisien ». Selon les responsables de l'association « Hosn El Djiwar » qui se sont déplacés au siège de notre rédaction, un entrepreneur a procédé, il y a plus d'un mois, à la clôture de l'unique espace vert et ce, pour la réalisation d'un marché. « Pourquoi avoir choisi comme site le seul espace vert de la cité ? », se demandent les représentants des habitants précisant que la réalisation d'un marché en plein centre de la cité constitue un danger permanent pour les enfants, notamment avec la présence quotidienne de fourgons et autres camions d'approvisionnement. Plus grave encore, les responsables de l'association se demandent « quelle est cette logique qui a poussé les décideurs à installer un marché à proximité d'une canalisation de gaz haute pression, d'une cité universitaire, d'une école primaire, d'un CEM, etc. ». Les mêmes interlocuteurs soulignent, d'autre part, qu'au niveau du site, aucun panneau d'affichage n'a été installé alors que l'entourage a été réalisé et les travaux entamés depuis presque trois semaines. « Inquiets de la légalité de ce projet et désireux de connaître ses références, nous avons soulevé cette anomalie mais en vain », assurent les responsables de l'association. Ces derniers affirment avoir usé de tous les recours légaux pour inciter les responsables concernés à annuler ce projet, mais, jusqu'à présent, rien n'a été fait. « La Sonelgaz a adressé plusieurs correspondances aux responsables concernés, les avertissant du danger que représente la réalisation d'une infrastructure publique sur un gazoduc haute pression », affirment les représentants des habitants. « Vous n'êtes pas sans savoir, M. le wali, que la construction de ce marché va ouvrir les voies à tous les dépassements inimaginables en matière de circulation des véhicules d'approvisionnement, mais aussi des commerçants illicites qui ne manqueront pas de s'installer en dehors du marché, c'est-à-dire devant les entrées mêmes de nos bâtiments. Il en est de même pour le stationnement de nos véhicules. Nous serons contraints d'attendre, dans le meilleur cas, la fermeture du marché et le départ des commerçants extérieurs et de leurs véhicules… Totalement déçus de la manière dont sont traités les enseignants universitaires que nous sommes, nous fondons de gros espoirs sur votre intervention… », lit-on en conclusion d'une correspondance adressée au wali.