Ces deux journées de formation entrent dans le cadre du programme tracé par le Comité international pour le développement des peuples, la Ligue de prévention et de sauvegarde de la jeunesse et de l'enfance, la Ligue algérienne des droits de l'homme et l'association Afak. Financée par la Commission européenne, cette session de formation se veut un appui à l'éducation, à la citoyenneté et à la restauration d'espace de dialogue démocratique dans les régions de Kabylie, de Boumerdès et d'Alger. Cette formation a deux objectifs : renforcer le mouvement associatif et les organisations sociales et rapprocher ces structures culturelles de la société civile des autorités locales et des institutions publiques. Durant ce séminaire, les associations culturelles adhérentes, représentées par deux éléments chacune, ont reçu un cours pédagogique qui traite de «la gestion du cycle de projet» qui est, selon le chargé de la formation, une méthode de planification des projets ciblés sur des objectifs à atteindre. Cette méthode, dont les outils de planification ont été conçus durant les années 1960, a été utilisée par les Etats-Unis pour son développement, apprend-on du même orateur. Il s'agit d'une méthode outillée permettant de planifier, de mettre en œuvre, de suivre et enfin, d'évaluer son projet. Pour que ce dernier réussisse, insiste le formateur, il faut que la démarche soit logique, systématique et standardisée, et que l'objectif soit clair. Outre ces journées de formation, la MLDHC de Tizi Ouzou organise deux séminaires par mois pour la promotion des droits de l'homme. Des cafés philosophiques et littéraires sont également en chantier. D'autre part, ce foyer a mis à la disposition des citoyens une bibliothèque riche en titres d'histoire, de droits de l'homme et de culture universelle.