Le tribunal criminel près la cour de justice de Tizi Ouzou a statué hier sur le procès du fils d'Ali Benhadj, ex-numéro deux du FIS dissous. Abdelkaher Benhadj, jugé par contumace, a été condamné à la peine capitale tout comme les 12 autres de ses coaccusés. Il est poursuivi dans plusieurs affaires, dont les chefs d'inculpation ont particulièrement trait à appartenance à un groupe armé, homicide volontaire avec préméditation et menace de citoyens. Il a été jugé avec 14 autres mis en cause, dont deux ont été entendus par le juge. Il s'agit, en fait, de Sadi Abdelhakim, originaire d'El Harrach, qui écopera de dix ans de prison ferme. Youcef Chellil, habitant la localité de Bordj Menaïel, quant à lui, a été acquitté. Pour cause, il s'est avéré, en fin de compte, qu'il ne s'agit pas réellement de l'accusé en question. Il y a eu, selon les avocats de la défense, confusion avec un autre homonyme, Youcef Chellil, alias Yousef Antik de Hussein Dey, dans la capitale. Selon l'arrêt de renvoi de l'institution judiciaire, le fils d'Ali Benhadj et ses acolytes ont à leur actif plusieurs affaires criminelles dans la région de Kabylie, notamment faux barrages, incursions terroristes, assassinat des éléments des forces de sécurité et enlèvement d'un ressortissant égyptien dans la localité de Talla Allam, près du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou, en mai 2007.