Abdelkader Benhadj, alias Abdelkahar, a été condamné par contumace à la peine capitale, hier, par le tribunal criminel de Tizi Ouzou. Le fils de Ali Benhadj, ancien n°2 du FIS dissous a été jugé dans le cadre d'une affaire de terrorisme impliquant quinze autres personnes. Il est poursuivi pour adhésion à groupe terroriste armé, port d'armes prohibées et sans permis, enlèvement avec usage de la violence, menace de mort contre rançons et crimes avec préméditation. Le fils de Ali Benhadj a rejoint le maquis en 2006. Il a été signalé à maintes reprises dans la région de Yakouren, à une cinquantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Sa présence dans plusieurs attentats perpétrés dans la même région a été longuement commentée par la presse, particulièrement lors d'une attaque ayant visée la brigade de gendarmerie de Yakouren. Des informations faisant état de son élimination par les services de sécurité, suite à une opération de ratissage, ont circulé quelque temps après l'attaque de Yakouren. Ali Benhadj avait même fait le déplacement dans cette localité afin de procéder à l'identification de son fils. En fin de compte, il ne s'agissait pas de lui. Le nom de Abdelkader Benhadj est revenu quelques mois plus tard, suite à l'élimination de sept terroristes près de Béni Douala. Il semblerait qu'il en faisait partie. Mais jusqu'à aujourd'hui, le sort de Abdelkahar reste inconnu. Les treize autres terroristes impliqués dans la même affaire ont tous été condamnés à la même peine. Un quatorzième, en l'occurrence Abdelhak Saâdi, qui était détenu, a écopé de 10 ans de réclusion criminelle. Quant au nommé Youcef Chellil, il a bénéficié de la relaxe. Un terroriste, arrêté à Draâ Ben Khedda, avait cité le nom de Youcef Chellil, comme étant un élément activant dans son groupe. Ce dernier a été arrêté à Bordj Menaïel. Toutefois, après des investigations, il s'est avéré qu'il s'agissait d'une erreur dans le nom. Le concerné, selon plusieurs témoins, travaillait chaque jour dans le marché de Bordj Menaïel et ne pouvait donc pas être au maquis, en même temps.