Manchester United a giflé Arsenal, balayé dans son stade mardi (3-1), six jours après avoir subi une première démonstration, lors du match aller de cette demi-finale 100% anglaise de la Ligue des champions (aller 1-0). L'Angleterre annonçait un bras de fer intense. Arsenal a un collectif redoutable, Arsenal est invaincu en championnat depuis 21 matches, Arsenal n'a pas encaissé de but à domicile en 2009 en Ligue des champions et en Premier League, énonçaient les gazettes... Manchester allait « regretter » les occasions ratées à la pelle de l'aller, face à une équipe qui allait livrer le « match parfait », promettait son entraîneur Arsène Wenger. Le Français s'est vu accorder huit minutes pour se bercer de ses illusions. Le temps de voir son équipe faire courir un frisson dans l'échine d'Edwin Van der Sar, pris à contre-pied sur une partie de billard consécutive à un tir de Samir Nasri, contré par Rio Ferdinand et Nemanja Vidic. Mais Manchester n'est pas un perdreau de l'année.