En effet, il est utile de souligner que les bénéficiaires de Maâtkas seraient éparpillés à travers plusieurs sites d'implantation, à savoir Oued Falli, Draâ Ben Khedda, Tadmaït… car aucun projet de ce genre n'a été entamé au niveau du territoire de la circonscription, pour absence d'assiettes foncières adéquates et pouvant contenir ce genre d'infrastructures immobilières. Pour l'heure, tous les regards restent donc dirigés vers ces chantiers et l'impatience qui se lit sur les mines des futurs bénéficiaires, est d'autant plus intense et légitime, qu'une bonne partie d'entre eux ne disposent pas de logements décents. Par ailleurs, il convient de préciser que les deux communes de Maâtkas (Souk El Tenine et Maâtkas) demeurent parmi les parents pauvres dans la répartition des logements sociaux, pour la simple raison que leur relief montagneux ne permet pas une dotation conséquente et une urbanisation rationnelle. Le foncier, ce goulot d'étranglement du développement local, y est pour beaucoup, dans cet énorme retard dans la réalisation de logements sociaux. Pour preuve, le programme 2000 comprenant 10 logements est encore en chantier à Maâtkas, six ans après, pour absence de lots de terrain. Il a fallu moult péripéties aux autorités locales pour réussir enfin à dénicher une petite assiette pour laquelle il a fallu la démolition d'anciennes bâtisses communales. En outre, 29 logements socio-locatifs ont été attribués à Souk El Khemis et 39 à Souk El Tenine par la commission de daïra en plus des centaines d'aides à l'habitat rural. Ce dernier programme demeure, en fait, le plus rationnel dans ce secteur stratégique et sensible du logement social.