Conscientes des défis de développement qui les attendent, les nouvelles assemblées communales de Maâtkas et de Souk El Tenine n'auront point de répit pour pouvoir les relever. D'aucuns n'ignorent pas que c'est extrêmement délicat aujourd'hui pour les élus de donner un nouvel essor à ce développement local qui, nonobstant les quelques réalisations infrastructurelles, demeure en veilleuse. Le retard accumulé durant ces deux dernières décennies n'est pas chose aisée pour pouvoir le surmonter et d'énormes efforts doivent être déployés non seulement par les pouvoirs publics mais aussi par la société civile par le biais du mouvement associatif (associations, comités de villages…) pour venir à bout de ce sous-développement qui pénalise tout le monde. Que ce soit dans la commune de Maâtkas ou dans celle de Souk El Tenine, l'administration fait face à un crucial problème du foncier. Le patrimoine foncier relevant du domaine public n'existe quasiment pas. Le peu d'assiettes communales restant est situé en grande partie dans des endroits inappropriés, voire même inurbanisables. L'exemple de ce collège qui devrait être implanté au niveau du secteur Aït-Aïssa-Ouziane, qui comprend plusieurs villages tels que Cherkia, Aït-Ifrek, Tizi Menous, et qui a été délocalisé pour absence d'assiette foncière susceptible de le contenir, est frappant à plus d'une titre. Les élus, dont certains ont préconisé durant la campagne électorale la révision du plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (Pdau) ainsi que le plan d'occupation du sol (POS) pour pouvoir venir à bout de ce goulot d'étranglement trop contraignant pour toute politique de développement local. En somme, l'exiguïté des territoires communaux de ces deux communes ne cesse d'inhiber toute velléité de donner un réel essor au développement local de cette région très déshéritée. Et du pain, noir de surcroît, sur la planche donc pour les nouveaux élus qui durant toute la campagne électorale se sont engagés à résoudre ce dossier extrêmement complexe. M. Ouziane