Financée à hauteur de 70% par l'association espagnole Sérail, qui est membre des associations espagnoles pour la coopération internationale (AECI), cette maison de la femme rurale a été installée dans l'ancien siège de la kasma de la commune par l'association l'APPEPT, présidée par Mme Zoulikha Mekki, qui a supporté le reste du budget. En tout, une enveloppe de 240 millions de centimes a été déboursée pour la création de cette première maison pilote, avant sa diffusion vers les autres communes. Elles sont 95 stagiaires inscrites à la maison Amel dans les domaines de l'informatique, de la couture, de la coiffure, de la cuisine et de la pâtisserie. Toutes ces femmes n'ont pas pu bénéficier d'une scolarité, la majorité à cause d'un paternalisme archaïque et révolu. Ces femmes ne pouvaient pas accéder aux CFPA car elles n'ont pas le niveau requis, soit la 9ème année. Désormais, elles pourront être admises à la maison Amel pour suivre une formation appropriée dans les domaines énumérés. Selon la présidente, des pourparlers sont entretenus régulièrement avec les responsables pour que les stagiaires puissent avoir, à la fin de leur formation, une attestation de réussite agréée par les responsables de la formation professionnelle, qui leur permettra d'accéder aux aides de l'emploi de jeunes.