Notons que l'information de proximité est censée permettre au citoyen d'être au cœur du débat public. La discussion, qui a réuni plusieurs intervenants, s'est articulée autour de l'importance du rôle de cette méthode dans la transmission de l'information. Grâce à ce procédé, le journaliste devient le médiateur du citoyen et du responsable politique. Toutefois, pour que l'information réponde aux attentes, un certain nombre de critères doivent être réunis, et c'est autour de cette exigence que le débat a été lancé. A ce propos, Me Baghdadi, avocate agréée près la cour suprême et déléguée régionale de la commission des droits de l'Homme, Ksentini, rappellera ceci : «Lorsqu'on parle du droit du citoyen et du journaliste, on parle de droit constitutionnel». En effet, l'article 32 de la constitution algérienne garantit le droit du citoyen à l'information, et de ce fait, le journaliste a le devoir de transmettre l'information d'une façon précise et objective. Pour ce faire, il est impérieux que toutes les conditions soient réunies. Par ailleurs, les journalistes ayant participé au débat déplorent le manque de coopération de la part de certains responsables. «Beaucoup de responsables ignorent l'importance de l'information» déclare une journaliste, qui ajoute que «l'information de proximité est une culture qu'il faut acquérir». En conclusion, le wali dira : «Il faut faciliter l'accès à l'information pour le citoyen et répondre à cette demande sans démagogie».