Les incessantes mises en garde des associations de protection de l'environnement quant à la multiplication inquiétante des décharges sauvages n'auront pas finalement suffi pour déclencher une réaction dissuasive de la part des autorités de la ville. L'exemple le plus révélateur demeure celui des rives de l'oued Boumerzoug où des tonnes de détritus et de déchets ménagers et industriels en tous genres sont lâchés quotidiennement sur toute l'étendue de la rivière depuis la RN 3e menant vers El Khroub jusqu'à la cité Bentellis en passant par les cités Boumerzoug, Chaâb Erssas, le Quatrième kilomètre et la zone des Mûriers. En certains endroits, les décharges improvisées, en toute impunité, par les habitants deviennent en quelques jours la destination privilégiée des citoyens venant même des quartiers lointains pour se débarrasser de tout ce qui est indésirable.