La question étant lancinante et d'actualité, ce qui a amené les animateurs de cette rencontre, clôturée dans l'après-midi de lundi dernier, à aborder les différents aspects de ce phénomène en perpétuelle progression. Deux jours durant, des universitaires venus des différentes universités du pays, à l'instar de celles d'Alger, de M'sila, Béjaïa, Tizi Ouzou, Biskra et Guelma, ont passé en revue les différentes facettes de ce phénomène ravageur qui ronge la société. La jeunesse étant la frange la plus touchée, mais les spécialistes s'accordent à dire que ce phénomène prend des proportions pour le moins inquiétantes. Car, il est établi qu'une diversité de facteurs viennent alimenter le «bourbier de la dépravation» de telle sorte que des pans entiers de la société sont touchés. La communauté adulte n'est pas pour autant à l'écart et la toxicomanie prend des relents d'un trafic, assurent les intervenants. Le constat ainsi dressé fait dire à la directrice de l'Institut des sciences humaines et sociales, qu'il est grand temps d'œuvrer par les moyens les plus efficaces tout en associant toutes les parties concernées à tous les niveaux. Durant ces journées, un cadre de la Gendarmerie nationale a présenté une communication sur le «rôle de la Gendarmerie nationale dans la lutte contre la drogue». L'autre question abordée est celle de «la drogue et l'hérédité» développée par un médecin spécialiste. Ce dernier avait ainsi mis l'accent sur le fait que les gènes peuvent contenir des substances dérivées de la drogue consommée et par là, la contamination de la progéniture du sujet drogué. Le débat avait été ainsi riche d'autant qu'il avait été axé sur plusieurs thèmes entre autres «Prise cognitive de la toxicomanie», «Causes et effets de la consommation de drogues», «Le rapport entre le crime et la consommation de drogue» et enfin la présentation d'un exposé sur les résultats d'une étude empirique et sociologique sur la toxicomanie.