L'agriculture a connu un sinistre cette année en dépit des gigantesques projets inscrits à l'indicatif du HCDS (haut commissariat de développement de la steppe) et de la GCA (générale de la concession agricole). Les opérations inscrites pendant longtemps par ces deux bras du ministère de l'Agriculture semblent à l'évidence ne pas aboutir à des résultats positifs. «Inscrits en 1999, les programmes de la GCA connaissent de sérieux problèmes», disent les rédacteurs du rapport. A titre d'exemple, l'on cite «le projet Oum Ezeboudj, dans la commune de Rechaiga, qui, bien que ses travaux sont achevés depuis 2004, ceux qui devraient en bénéficier restent inconnus du fait de la non confection des listes», ajoute-t-on. Celui réalisé dans le même cadre, dans la commune de sidi Abderahmane (Faidh El.abd), connaît lui aussi ses revers. «Ses équipements destinés à l'irrigation auraient été volés». D'autres communautés vivent les mêmes problèmes liés trop souvent à l'absence d'eau ou de listes comme, à Rtim et Guetaifa, à Chehima, Meita et Eracha, à Ain-Dheb, pour ne citer que ceux-ci. Concernant le HCDS, la commission a planché sur les programmes dits PLDDPS et PSDHP qui, pour une bonne gestion de leurs retombées, ont besoin d'une plus grande proximité, c'est-à-dire, diront les autorités, l'ouverture d'une antenne à Tiaret, sachant les grandes étendues steppiques à promouvoir et les effets néfastes d'une désertification prononcée. La situation des fermes pilotes et à fortiori celles qui ont trouvé preneur, ont été projetées au devant de l'actualité tant les contours de leur gestion restent flous. Quant aux projets liés au PPDRI, il faudrait peut-être reparler de cette conséquente enveloppe gelée de plusieurs milliards.