Les poulains du duo Amrani-Abdelaziz, avaient incontestablement effectué une bonne préparation en Tunisie. Cela s'est vérifié surtout sur le plan physique où les blidéens étaient vraiment au «top». Cependant, il reste des insuffisances sur le plan technico-tactique. En effet, les camarades de Zmit ont évolué sans véritables ailiers de débordement, alors qu'ils jouaient à domicile. Hamiti étant plutôt un attaquant de pointe, alors que Fouaz est beaucoup plus un «milieu» évoluant à gauche. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard, si les buts blidéens ne sont arrivés que lorsque Mehdaoui et Beloufa (2 véritables ailiers de débordement) ont fait leur entrée sur le terrain en même temps que le meneur de jeu Abdelaâli. En outre, les balles lancées à l'abordage par les défenseurs blidéens n'ont pas facilité la tâche aux attaquants Jud, Ezeitchel et Hamiti contraints de se «battre» dans des duels épuisants face aux défenseurs eulmis. Lors des rencontres jouées à domicile face à des équipes recroquevillées sur elles-mêmes, l'idéal serait de jouer à une touche de balle avec une certaine vitesse d'exécution et utilisation des piliers pour espérer surprendre l'adversaire. Pour ce faire, les arrières latéraux (Senouci et Chebira) auraient dû «oser» pour créer le surnombre sur les côtés. La charnière centrale (Zemmouchi-Méziane) pour laquelle on craignait le pire, s'est fort bien acquittée de sa tâche mais le véritable test aura lieu en d'autres circonstances. Le milieu du terrain blidéen a quelque peu déçu, Zmit et Chamini se sont souvent «marché sur les pieds». Un deuxième milieu de terrain récupérateur est indispensable surtout à l'extérieur. Enfin, le jeune gardien Zenati n'est pas à blâmer, car il possède des qualités certaines même s'il doit assumer ses responsabilités dans sa surface. Du pain sur la planche pour Branci ! Amrani l'a bien dit avant le match contre le MC El Eulma : «l'équipe blidéenne ne sera au point que dans 4 ou 5 matchs.» II a bien raison le coach blidéen, car dans le «onze» rentrant, il n'y avait que 5 joueurs de la saison écoulée. L'USMB a changé à 70%. La cohésion viendra, certes, avec le temps mais il faudra «oser» au stade Tchaker en évoluant avec au moins 3 attaquants. Car «l'hirondelle» Ezeitchel, ne sera pas toujours là pour faire le printemps blidéen.
