Si vous commencez à préparer vos valises pour l'été, El Watan Vendredi vous propose une sélection de livres à dévorer sans modération. On bannit les titres volumineux qui servent de pied aux meubles, et on élargit nos horizons en faisant la découverte de l'auteur événement du moment, Alain Mabanckou. Il revient plus grinçant que jamais avec son dernier roman Black bazar paru aux éditions Le Seuil (1600 DA). Le journal intime d'un séducteur à Paris, scrutant les faits et gestes de sa communauté, du racisme ambiant et des choses de la vie, un humour incisif digne de la réputation de l'auteur. Du côté de nos éditeurs, on retrouve le roman-surprise de Lazhari Labter (aux éditions qui portent son nom) intitulé La cuillère et autres petits riens, un récit qui remonte le temps et les modes pour se retrouver dans la petite enfance de l'auteur à Laghouat, un livre à lire sur son hamac bercé par le chant des cigales. D'ici l'été, il nous promet six nouveaux titres : Algérie années 50, un prêtre témoigne, un témoignage d'André Lecourtois, Le noir te va si mal, un roman de Farid Benyoucef, la version arabe du 8e mort de Tibhirine de Rina Sherman, Solitudes, un livre d'art et de photos par El Hadi Hamdikène et Abderrahmane Djelfaoui et Le taboulé des mots, de Lazhari Labter-Nadia Roman-Marie Mahler en coédition avec les Editions du Picochet. Sofiane Hadjaj, fondateur avec Selma Hallal des éditions Barzakh, sort, quant à lui, un roman d'actualité qui revient sur les dégâts qu'a subis le jardin d'Essais après le séisme de 2003. Un si parfait jardin paru en France aux éditions Le Bec en l'air fera certainement le plaisir des amoureux de la nature. Si vous préférez les autobiographies, ne ratez pas l'incontournable, déjà disponible dans toutes les librairies de la capitale, Les rêves de mon père de Barack Obama. Une immersion dans les origines du président américain, des confidences et surtout plein d'anecdotes. Enfin, pour les poètes, Dalimen vient d'éditer L'encyclopédie de la poésie algérienne en langue française d'Ali Hadj Tahar (éd. Dalimen).