Les habitants de Tizi N'lvir, dans la commune de Chaâbet El Ameur (Boumerdès), ne décolèrent pas. Hier, ils ont organisé un rassemblement pour la deuxième fois en l'espace de dix jours devant le siège de l'APC pour protester contre l'« immobilisme des autorités locales » face aux problèmes auxquels ils font face. Ils réclament de l'eau potable et la rénovation des réseaux d'AEP et l'assainissement de leur localité. Ils exigent aussi le lancement des travaux du stade inscrit au profit des jeunes du village et déplorent l'état dans lequel se trouve la route principale du village. Ils revendiquent son entretien et l'aménagement des caniveaux et des trottoirs. « Douze jours après notre première action, nous n'avons rien vu venir », disent les manifestants. « Où sont passées les promesses des autorités ? Les responsables nous ont promis de nous approvisionner en eau par citerne en attendant de régler définitivement le problème, mais rien n'est encore fait » ajoutent-ils. Ce village de la périphérie du chef-lieu communal vit, à l'instar des zones rurales de la commune, une grave crise d'eau potable. Approché pour plus d'informations, le P/APC de Chaâbet El Ameur, Kezzadri Lounès, nous dira : « Le problème d'eau potable sera réglé par l'approvisionnement des foyers par des citernes. » Notre interlocuteur précise qu'une consultation concernant le projet du stade sera lancée incessamment.