La ville de Annaba recèle un patrimoine archéologique très riche, représenté principalement par les ruines d'Hippone, la Citadelle, avec son Fort des Suppliciés et ses vestiges-rempart, la mosquée du Bey et Koubat de Sidi Brahim El Mardassi, sans compter les sites naturels, lesquels pourraient susciter la curiosité, voire l'intérêt des touristes qui ont choisi de faire escale dans la Coquette durant la saison estivale. « L'été ce ne sont pas uniquement les baignades ; les vacanciers, notamment ceux qui viennent de l'étranger, cherchent à visiter et à connaître tout ce que recèle la ville d'accueil, ses us, ses coutumes, son bâti, son histoire, etc., par le biais de circuits touristiques, de rencontres conviviales, de soirées artistiques et randonnées guidées », notent quelques Annabis. Nos interlocuteurs relèvent, à ce propos, l'absence d'initiatives destinées à développer le tourisme de montagne à travers des excursions et promenades qui auront pour cadre, à titre d'exemple, les monts de l'Edough, le lac de Fetzara et les villages satellites de Annaba. Un autre cadre dans une entreprise privée estime, quant à lui, que tous les moyens existent pour faire de Annaba un pôle touristique par excellence. Cette région dispose d'un réseau d'autoroutes, d'un aéroport international, d'une gare routière, d'une voie ferrée, d'un port commercial et d'une gare maritime, en plus des plages et des complexes touristiques à même de servir de vecteurs au développement du tourisme, source de plus-value, a-t-il fait savoir avant d'appeler à rompre avec la vision étroite qui caractérise la gestion du secteur du tourisme. Le seul point noir qui risque de susciter les inquiétudes des visiteurs de la ville demeure le manque d'hygiène. Déjà, bien avant l'été, les habitants de Annaba commencent à se plaindre de la prolifération des moustiques dans les cités et autres localités. Les plus touchées sont celles qui abritent des bâtiments érigées sur des vides sanitaires (caves), lesquels favorisent la reproduction effrénée de ces diptères, tout comme les herbes sauvages, la stagnation des eaux et les décharges sauvages.