En effet, depuis la fermeture de la décharge communale d'Ighil Oumenchar dans la commune de Souk El Tenine par les villageois de Tighilt Mohamed pour des raisons évidentes (déclaration d'incendies, mauvaise gestion, pollution…), les ménages de toute la circonscription de Maâtkas, qui comprend, pour rappel, deux communes, ne savent plus à quel saint se vouer pour trouver un endroit approprié en vue de se débarrasser de leurs ordures ménagères. En effet, autrefois c'était les services municipaux qui se chargeaient de la collecte des déchets au niveau de quelques villages pour les déverser dans ce dépotoir d'Ighil Oumenchar, mais depuis la fermeture de ce dernier, les citoyens se voient contraints de se débrouiller par eux-mêmes pour gérer leurs détritus. Actuellement, l'APC de Maâtkas se limite à en collecter seulement au niveau du chef-lieu et de quelques axes qui ne touchent pas l'ensemble des villages. Un projet de décharge intercommunale est actuellement à l'étude et sera probablement implanté dans le même endroit (Ighil Oumenchar), mais avec, cette fois-ci, des moyens plus rationnels car il s'agit tout simplement d'un CET (Centre d'enfouissement technique) qui présente moins de danger et qui va certainement créer des emplois. Mais pour l'heure, le comité du village de Tighilt Mahmoud s'y oppose arguant les conséquences néfastes sur l'environnement. Pour l'heure, on attend impatiemment ce projet en espérant qu'un compromis soit dégagé entre la direction de l'environnement de la wilaya de Tizi Ouzou, l'APC le comité du village précité pour que ce projet de décharge intercommunale puisse enfin être réalisé. En attendant, l'on se débrouille cahin-caha pour gérer temporairement ses ordures ménagères. Ainsi, tout récemment c'était l'agent communal de la vulgarisation agricole (ACV Maâtkas) qui avait pris le soin de procéder à une vaste campagne d'affichage invitant les ménages à gérer écologiquement leurs déchets par la réalisation de petites fosses biodégradables dans leurs jardins ou leurs champs. C'est dire qu'en attendant la prise en charge par les pouvoirs publics de la gestion des ordures ménagères, les citoyens se rabattent tout bonnement sur le «système D».