Invité samedi de l'émission radiophonique Forum, Ali Djezar, P/APC de Zighoud Youcef, n'a pu avancer aucune date quant à une éventuelle ouverture de ce centre commercial, au moment où la procédure d'étude des 350 dossiers des jeunes demandeurs est relancée pour débusquer les intrus. «Le dossier du centre commercial pris en main par la wilaya reste très délicat en raison du nombre important de demandes, alors que la procédure d'attribution n'a pas été encore été arrêtée pour décider si on doit recourir au tirage au sort ou définir d'autres critères», a déclaré le maire. Abordant l'épineux problème de la zone des activités commerciales (ZAC), l'invité de l'émission a avoué que beaucoup reste à faire pour redynamiser celle-ci, bien que l'APC ait pris en charge l'électrification et compte en faire de même pour les travaux d'éclairage et de réfection des routes, et ce en dépit de ses faibles ressources financières. La balle a été par contre renvoyée à l'agence foncière de la wilaya qui a attribué 86 lots sur les 156 parcelles disponibles, mais à ce jour, quatre investisseurs uniquement ont réellement installé leurs unités, sachant que la ZAC n'est toujours pas alimentée en gaz naturel. Malgré une position stratégique à proximité de la RN3 et de la ligne ferroviaire Constantine-Skikda, la commune de Zighoud Youcef souffre toujours du problème de transport, bien que le chef-lieu soit desservi par un train de banlieue. «Nous avons saisi la direction des transports pour qu'elle expose la question aux responsables de la SNTF afin de revoir les horaires des trains, qui n'arrangent guère les travailleurs et les étudiants, surtout que nous comptons énormément sur ce moyen pour mettre un terme au calvaire des habitants se déplaçant quotidiennement vers Constantine», a lancé le P/APC de Zighoud Youcef. Malgré tous les projets consacrés au logement rural et social, à l'amélioration urbaine, l'assainissement, l'AEP, l'amenée du gaz de ville et la réfection des routes, les habitants des mechtas et des villages de Deghra, Bendjeddou, Mihoubi et Ksar Naâdja espèrent toujours des jours meilleurs, à une époque où le désespoir pousse les jeunes à opter pour la harga à défaut d'un poste de travail et d'un revenu décent.