Ayant vécu le martyre durant les années de souffrance, la commune de Aïn Rahma, dont le siège a été incendié à deux reprises, semble retrouver progressivement son élan de développement global. Issue du dernier découpage administratif, Aïn Rahma, qui dépendait alors de la commune de Yellel, s'est lancée dans la concrétisation de plusieurs programmes retenus dans le cadre du dernier quinquennal en vue d'améliorer le cadre de vie de plus de 14 mille âmes réparties entre le chef-lieu et les 24 douars de ses zones éparses. Les opérations ont concerné essentiellement les routes et l'eau potable. Au sujet des routes, il a été question de la réhabilitation d'un tronçon reliant le chef-lieu de la commune à la RN4, du réaménagement de la route reliant le chef-lieu à Tliouent, l'une plus grande agglomération de la commune, autant pour celui assurant la liaison avec Garboussa, le grand douar de la localité. Pour le volet de l'AEP, la commune vient de réceptionner trois nouveaux forages à fort débit destinés à l'alimentation de plusieurs douars dont, entre autres, Garboussa, Ouled Yahia, H'madechia, Kouamnia et Senainia. « Avec la mise en service, dans les semaines à venir, de ces forages, nous aurons réussi à satisfaire notre population en cette précieuse denrée », affirmera le maire qui précisera que sa commune a consommé plus de 21 milliards pour la réalisation de ces différents projet ayant procuré à la population locale la volonté de se fixer sur ses lieux et se consacrer à sa vocation première, à savoir l'élevage et l'agriculture. Dans ce sillage, l'on apprend que la commune a bénéficié de 362 logements ruraux dont 160 ont été réalisés et distribués alors que le reste est en voie de concrétisation. Cela dit, la commune, quoique rurale, enregistre des déficits en matière de santé, de culture et sport. Si la localité manque manifestement d'un stade et de salle de culture, elle ne dispose que d'un centre de santé au chef-lieu au moment où la salle de soins de Ouled N'har est presque abandonnée.