La municipalité ne dispose, en effet, que d'un seul minibus pour le transport des enfants du village Laâoudez, situé à l'est de la localité, vers le CEM Affadjen. Le reste des collégiens habitant au village Afir et ses environs et ceux des villages Tarihant, Klada et Tikatine, qui poursuivent leurs études au niveau du CEM de Agouni Oufekkous, souffrent quotidiennement en parcourant de longues distances qui les séparent de leurs écoles sous la pluie. Une situation qui nuit certainement à leur rendement pédagogique. «Ils sont vraiment jeunes pour parcourir ces longues distances avec des cartables suffisamment lourds», commente un parent d'élève. «Ce qui est inconcevable, c'est le danger de la route qui guette ces élèves d'une manière permanente puisqu' ils empruntent, tous les jours, le chemin communal à forte densité de circulation», déclare un autre citoyen. Ce qui a empiré la situation c'est l'absence d'association des parents d'élèves au niveau du CEM Affadjen, pour prendre en charge les doléances de leurs enfants. Les autorités locales ont sollicité les transporteurs privés pour assurer le transport scolaire, en vain. Ces derniers ont refusé car, disent-ils, leurs camarades dans d'autres communes n'ont pas encore été payés, a-t-on appris. Concernant les lycéens, ce sont les parents qui payent le prix fort en assurant à leurs enfants les frais des déplacements.