Un groupe de 24 candidats à l'émigration clandestine a été intercepté, hier-matin à Oran. Oran. De notre envoyé spécial Les gardes-côtes et les éléments de la gendarmerie nationale ont, en effet, réussi à faire avorter la tentative de ces jeunes qui ont choisi la plage de Sakhr El Adjouz, dans la commune de Aïn Turck, pour tenter la traversée. C'est ce qu'a déclaré, le commandant du groupement de la gendarmerie d'Oran, le colonel Bidel Aïssa, lors d'un point de presse animé au siège du groupement. Selon l'interlocuteur, les éléments de la gendarmerie ont surpris ces individus au moment où ils s'apprêtaient à prendre le large. « La gendarmerie a arrêté 5 jeunes qui n'ont pas pu monter dans l'embarcation, alors que 19 autres ont réussi à prendre le large. Les gendarmes ont alors alerté les gardes-côtes qui les ont poursuivis et ont réussi à les intercepter non loin de la plage », explique-t-il. Le nombre de candidats à l'émigration clandestine ne cesse d'augmenter. En moins d'un mois, plus de 96 personnes ont été arrêtées par les gendarmes et les gardes-côtes dans la région d'Oran. Le 9 mai dernier, 21 jeunes ont tenté de rejoindre les côtes espagnoles à bord d'un zodiac. Mais leur tentative a échoué et ils ont été interceptés par les gardes-côtes. Une semaine plus tard, le 17 mai passé, 45 personnes ont été également arrêtées toujours dans la région de Aïn-Turck (au niveau de cap Falcon). Les émigrés clandestins ne reculent devant rien. Et rien ne fait reculer les jeunes candidats à l'émigration clandestine. De nombreux jeunes, en proie au désespoir, risquent chaque semaine leur vie en haute mer. Cela en dépit du durcissement de la loi, aux yeux de laquelle l'émigration clandestine est considérée comme un délit. La loi, rappelons-le, condamne les candidats à l'émigration clandestine à plus de six mois d'emprisonnement ainsi qu'à des amendes. Les malfaiteurs de la RN11 devant la justice Selon le colonel Bidel Aïssa, la gendarmerie nationale a réussi à arrêter un groupe de malfaiteurs qui terrorisait les usagers de la RN11, reliant Oran et Mostaganem. Ce groupe, composé de 4 personnes, sème des pierres sur la chaussée pour endommager les véhicules des particuliers pour les obliger à s'arrêter. « Une fois le véhicule est immobilisé, les malfaiteurs sortent de leur cachette pour détrousser leurs victimes », dit-il. Des éléments de la section spéciale d'intervention (SSI) du groupement de la gendarmerie d'Oran ont réalisé une opération, le 31 mai dernier, qui a abouti à l'arrestation d'un membre de ce groupe qui leur a donné l'identité de ses compagnons. « Les malfaiteurs qui sont au nombre de 4 ont été présentés aujourd'hui (hier, ndlr) à la justice », ajoute-t-il. Les gendarmes, indique encore l'orateur, ont réussi à mettre un terme à l'activité d'une association de malfaiteurs spécialisés dans le vol des groupes électrogènes des opérateurs de téléphonie mobile en Algérie. Ce groupe, enchaîne-t-il, opère dans toutes les wilayas côtières de l'ouest du pays. « Le 29 avril dernier, nous avons pu arrêter 4 personnes parmi les membres de ce réseau, alors que 5 autres sont toujours en fuite. Nous avons également récupéré trois groupes électrogènes », conclut-il.