Hormis le tronçon qui longe le barrage de Taksebt, le reste de la route est dans un état incompatible avec son statut de route nationale et encore moins avec le flux de véhicules qu'elle draine chaque jour. Les nids-de-poule ou le goudron grignoté des deux côtés, achèvent de rétrécir la chaussée déjà peu large. A grande vitesse, les conducteurs n'ont d'autre alternative que de se déporter, brusquement, vers le centre de peur d'endommager leur véhicule, au risque de se retrouver nez à nez, avec un des nombreux camions qui y transitent. A chaque saison de pluie, de nouveaux trous viennent s'ajouter à ceux des années précédentes, que l'on n'a pas encore rebouchés. La circulation sur cet axe est si importante que son élargissement, tout autant que l'adoucissement de certains virages dangereux, devient une nécessité si l'on veut exploiter au maximum cette voie qui dessert de nombreuses localités. Elle est en effet, le chemin le plus court pour se rendre aux Ouadhias et à Boghni si l'on veut éviter certains tronçons saturés et dangereux. Vers les Ouacifs ou Béni Yenni et même plus loin vers Aïn El Hammam, la route de Takhoukht est très appréciée par les conducteurs qui veulent ménager leurs autos. De Takhoukht à Béni Yenni et même plus loin, la pente y est effectivement très douce, la chaussée large et en bon état. L'aménagement de cette voie ne fera que renforcer le réseau routier de la région permettant ainsi de désengorger la RN12 qui devient un goulot d'étranglement entre Tizi Ouzou et Oued Aïssi.