Avant, les bus qui transitaient à proximité de Zéralda par l'autoroute, pour desservir d'autres localités de la côte ouest algéroise, pouvaient s'arrêter aux abords de l'autoroute pour faire descendre les voyageurs à destination d'El Quaria. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Résultat : le nombre de bus réservés exclusivement pour Zéralda est devenu insuffisant pour contenir tous les voyageurs. «Pour régler définitivement le problème du transport, il faut que les responsables locaux procèdent à la création d'une station permanente au niveau de la cité et à l'aménagement d'un arrêt de bus à proximité de la passerelle», clame un résidant de la cité. S'ajoutent à cette situation d'autres problèmes qui ont trait au manque de structures devant soustraire la jeunesse locale à la rue, telles qu'une maison de jeunes, un centre culturel ou encore une salle de sport. En outre, nous apprendrons des locataires de la cité que cette dernière n'est pas dotée d'un commissariat de proximité pour assurer la sécurité des lieux contre la prolifération des actes de vandalisme, d'autant que l'éclairage public fait cruellement défaut. «Les endroits éclairés dans la cité se limitent uniquement à ceux qui se trouvent à proximité des services de l'OPGI», soulignent des locataires, ce qui rend les déplacements des habitants de la cité de nuit difficiles, voire périlleux. Quant au raccordement au réseau de gaz de ville, nos interlocuteurs assurent que les nouveaux immeubles ne sont pas raccordés au réseau. A ce propos, un locataire nous dira : «Bien que l'installation ait été réalisée dans sa totalité, les nouveaux appartements ne sont paradoxalement pas raccordés au réseau de gaz de ville». Cette situation est pénalisante pour les locataires qui sont contraints d'utiliser les bouteilles de gaz butane ou encore l'électricité pour se réchauffer en ces temps où l'hiver est des plus rigoureux. En outre, un certain nombre de nouveaux locataires de la cité nous ont signalé l'inexistence de chauffe-bains dans les appartements réceptionnés récemment en plus de la qualité médiocre des équipements qui s'y trouvent, tels que les robinets, les prises ou les interrupteurs. Concernant les structures de santé, la cité est dotée d'une polyclinique nouvellement construite, mais elle n'est pas opérationnelle. Quant aux établissements scolaires, le quartier compte un lycée et un CEM qui ne peuvent à eux seuls répondre à toute la demande en matière de scolarisation des enfants. En somme, ces deux structures connaissent une réelle saturation. De l'avis des habitants de la cité, il faut envisager la réalisation d'autres structures scolaires, ou du moins rajouter des extensions à celles existantes qui vont permettre l'absorption du surplus d'élèves et une meilleure scolarisation. En fait, il est question, dans la démarche visant à améliorer le cadre de vie de ces citoyens, de lancer carrément d'autres travaux complémentaires.