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Propres propos de sionistes pour J. Attali, BH. Lévy et Cie
Publié dans El Watan le 03 - 02 - 2009

Ce qui s'est passé à Ghaza, le mot guerre étant parfaitement inadapté, a mis deux protagonistes l'un face à l'autre : une armée suréquipée usant d'armes non conventionnelles et des civils, hommes, femmes et enfants entassés dans une région où la densité de population est la plus forte au monde. Avec l'élan de solidarité manifesté un peu partout à travers la planète, et particulièrement eu Europe, beaucoup maintenant ne se font plus berner par les intenables thèses des sionistes dont certains «intellectuels» occidentaux. Nous pensons à Jacques Attali, Bernard-Henri Lévy et compagnie.
Comment un intellectuel peut-il soutenir des subterfuges, alors que les positions d'hommes politiques israéliens ont été toujours nettes depuis la déclaration de Balfour en
1917 ? Ces intellos en question connaissent parfaitement les déclarations des dirigeants successifs de l'Etat hébreu. Nous nous contenterons ici d'un petit échantillon des propos de ceux qui prétendent vouloir la paix et la sécurité. Monsieur Attali n'ignore pas que Menahem Begin, lors d'un discours à la Knesset, avait traité les Palestiniens de bêtes marchant sur deux pattes.
Et que David Ben Gourion avait affirmé dans ses mémoires que «nous devons tout faire pour nous assurer que les Palestiniens ne reviendront jamais, les vieux mourront et les jeunes oublieront». Est-ce votre avis aussi Monsieur Attali ? En outre, BH. Lévy n'ignore sûrement pas que le 15 juin 1969, Golda Meir, alors Premier ministre israélien, avait affirmé : «Il n'y a pas semblable chose que les Palestiniens, ils n'ont jamais existé.» Qu'en pensez Monsieur Lévy ? Les intellos sionistes occidentaux savent également que Yitzhak Shamir a promis d'«écraser les Palestiniens, comme des sauterelles». Ce sont ses propres mots. Par ailleurs, le président Heilbrun du comité pour la réélection au poste de maire de Tel-Aviv du général Shlomo Lahat proclame en octobre 1983 : «Nous devons tuer tous les Palestiniens jusqu'à ce qu'ils soient résignés à vivre ici comme des esclaves.» Vous êtes pour l'esclavage aussi, Monsieur Attali ? «Nous devons réduire la population arabe à une communauté de coupeurs de bois et de serveurs», dixit Uri Lubrani, conseiller spécial de Ben Gourion aux affaires arabes, en 1960.
Lubrani voulait probablement dire serf, n'est-ce pas Monsieur Lévy ? Enfin, plus près de nous, le 14 avril 1998, Rafael Eitan, chef d'état major des forces israéliennes, affirmait dans le New York Times : «Lorsque nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront capables de faire sera de détaler tout autour comme des cafards drogués dans une bouteille.» Oui, la déclaration de R. Eitan date bien de 1998, c'est-à-dire bien après les accords de Camp David de septembre 1978, ses poignées de mains et ses accolades historiques entre deux chefs d'Etat. Et bien après aussi, la reconnaissance officielle d'Israël par l'OLP et Arafat en décembre 1988. Dix années après. Ceci pour dire le cynisme, la mauvaise foi, les feintes et les fourberies d'Israël, imbu de sa supériorité militaire pour massacrer des enfants et défier le bon sens. Les sionistes parlent donc de bêtes, de sauterelles, de cafards, de départ sans retour ; donc de chasse, d'inexistence d'un peuple, d'écrasement, de tuerie collective ; donc d'extermination, d'esclaves, de colonisation… Les écarts de langage sont révélateurs. Et aujourd'hui, l'occupation se poursuit, la répression s'intensifie et le mépris s'amplifie : de l'arrogance et de la démesure en toute impunité. Voilà donc la vérité sur ceux que vous soutenez, vous Monsieur Attali ou vous Monsieur Lévy.
Oui Messieurs, vous avez plus d'affinités avec ceux qui traitent les Palestiniens de sauterelles et de cafards, qu'avec des hommes et des femmes du pays de la Déclaration des droits de l'homme et de Victor Hugo. Vous avez balisé votre terrain. Il est donc difficile de vous suivre. De vous croire. Si la mauvaise foi chez un joueur de poker est, somme toute, prévisible, elle devient terrible quand elle émane d'intellectuels qui misent sur la vie d'enfants. Concernant l'Etat hébreu, intouchable, sournois, ravageur, agressif et lâche, c'est l'acronyme d'Israël qui circule sur la toile. Votre intellectualité, Monsieur Attali, a déjà été malmenée par l'Angolagate, cette histoire d'armements qui vous a valu une mise en examen pour «recel d'abus de biens sociaux et trafic d'influence», et vous n'avez échappé à l'incarcération que grâce au paiement d'une très forte caution. Ne parlons pas de la fameuse histoire de votre plagiat et du brocard à votre adresse de François Mitterrand Et vous Monsieur Lévy, les reproches à votre encontre de la part de vrais intellectuels français nécessitent des pages de journaux. Est-il décent de parler comme vous le faites de fascisme et de totalitarisme, sachant votre connivence avec Israël, ses tours et ses détours ?
Il paraît que vous êtes un philosophe. En ce qui concerne l'auteur de ce texte, il sait seulement, après avoir consulté un dictionnaire, lui le profane en la matière, que la philosophie, synonyme de sagesse, de modération et de sérénité, étudie les fondements des valeurs humaines. Etes-vous sage ou serein, Monsieur Lévy, quand vous traitez vos concitoyens pacifistes de brailleurs ? Etes- vous sérieux, en affirmant que les Arabes israéliens ont les mêmes droits que les autres, alors qu'ils n'ont pas le droit, à titre d'exemple, d'acheter des terres, ces terres qui leur appartiennent ? Bref, les Palestiniens ont gagné une bataille, car le formidable élan de sympathie des peuples envers les victimes civiles de Ghaza nous a montré la chute de la crédibilité de certains intellectuels et dirigeants occidentaux. Les Palestiniens ont gagné une bataille, la machine médiatique de l'Occident s'étant grippée, en dépit de ceux qui détiennent la puissance et le pognon. Que pouvons-nous dire alors aux intellectuels occidentaux ? Nous ne leur demandons pas d'être nos amis, comme certains d'entre eux le prétendent souvent. Nous leur demandons simplement d'être neutres ou justes envers la terrible crise du Proche-Orient qui risque d'emporter non seulement les Palestiniens, mais la planète entière. Oui Messieurs Attali, Lévy et compagnie, même si nous fabulons, nous vous disons : «Vos positions nécessitent un lifting, cela ne demande qu'un peu de courage qui ne peut que vous grandir.
Pour rattraper une crédibilité perdue auprès de vos concitoyens et de l'opinion publique.» Si selon le Talmud, «l'ambition détruit son hôte». Que dire alors de l'intransigeance et de la démesure de vos amis, de vos frères ? Alors, à quoi joue Israël puisque l'Autorité palestinienne ne demande que 22% de la Palestine historique ? A quoi joue Israël quand il affirme ne pas reconnaître le Hamas, considérant ce mouvement comme une organisation terroriste, alors que pour une question de trêve on cause quand même, bien que par personnalités et Etats interposés ? A quoi joue Israël qui «phosphorise» et terrorise ? Ghaza, ses civils, ses enfants, ses femmes, sa terre, ses champs, ses décombres et son ciel, enrichis par Israël en uranium appauvri. Pourquoi cette frilosité et cette connivence des puissances occidentales ?
Enfin, quand et comment peut-on se prévaloir d'être un intellectuel, ce terme désignant pour beaucoup une personne engagée qui défend des valeurs ? Quelles valeurs ?
En guise de conclusion et pour paraphraser une citation bien connue, je dirais : «On ne peut pas duper tout le monde tout le temps.»
Principales références revues le 30 janvier 2009 :
– http://www.urgencepalestine-vd.ch/pdf/7_paroles.pdf
– http://lesogres.org/article.php3?id article=1228 -.http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques Attali
– http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard-Henri Lévy
– http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques li
– http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard-Henri Lévy
L'auteur est universitaire


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