Après deux reports, le procès de l'affaire du secteur sanitaire Houari Boumediène de Sédrata a été, encore une fois, renvoyée, mardi dernier, au 16 juin, par le juge de la section pénale du tribunal territorialement compétent. Seize personnes, dont l'ex-directeur et cinq employés de ladite institution, trois fournisseurs et deux promoteurs locaux, sont inculpés pour dilapidation de deniers publics, transactions douteuses, attribution de projets fictifs, faux et usage de faux et défaut de facturation, pour ne citer que ces griefs retenus contre les mis en cause. L'expert que le tribunal de Sédrata avait désigné l'année passée pour confirmer les irrégularités dans la gestion financière et administrative, dévoilées en 2007 par les enquêteurs de la gendarmerie nationale, a été convoqué par l'instance judiciaire précitée. Une source au fait du dossier fait état d'un préjudice de plus de 70 millions de dinars, causé au Trésor public. Nous venons d'apprendre, par ailleurs, que le procès de deux autres structures hospitalières dépendant de la daïra de Souk Ahras, concernées par des enquêtes judiciaires ouvertes en 2008 sur instruction du parquet, est imminent.
