Au déficit de moyens humains, l'agence travaille uniquement avec le receveur et un facteur, s'ajoute celui de la disponibilité des fonds «quand nous en avons le plus besoin», dira un retraité rencontré sur place et revenu bredouille de sa tentative de retrait de sa maigre pension. Et comme si tous ces problèmes ne suffisaient plus, il faut ajouter celui de la vétusté et de la dégradation de la structure. Aucun mètre carré de l'espace n'est épargné par les eaux pluviales qui s'infiltrent aussi bien par le plancher que par les murs lézardés à plusieurs endroits. Une situation qui rend les lieux lugubres et froids par ces journées pluvieuses. Même le système informatique est difficile à faire fonctionner à cause des risques de masse électrique que peuvent subir les câbles d'alimentation au contact de d'eau. Au niveau de l'APC d'Iboudrarène, le premier vice-président s'est dit lui aussi désolé de la situation de l'agence postale et des conditions «aussi lamentables que déplorables» de travail et d'habitation du receveur, tout en nous expliquant que l'APC est en contact avec la direction d'Algérie Poste de Tizi Ouzou à laquelle «nous avons demandé une contribution pour la réalisation d'une nouvelle agence postale dans les normes et les standards d'Algérie Poste».