Cette rencontre, ayant pour objectif l'évaluation des résultats du 1er trimestre, a été l'occasion pour tous les inspecteurs de l'éducation et de la formation des matières (au nombre de 22), les directeurs de lycées, en plus d'un professeur responsable par matière, de se réunir autour de travaux en ateliers. Ceux-ci ont permis de faire le point sur l'état d'avancement des programmes, par classe, et dans toutes les matières. Les représentants de 2 699 professeurs, qui ont en charge 40 847 élèves, ont affirmé que le temps restant est largement suffisant pour terminer les programmes. À ce propos, un inspecteur de l'éducation nationale dira: «Il n'y a pas lieu de s'alarmer, il faut juste utiliser le temps à bon escient et éviter à nos enfants de gaspiller leurs efforts dans les cours particuliers dispensés dans les garages et autres lieux insalubres. Ils doivent profiter des séances de soutien organisées au niveau des lycées, même après les heures de travail». Le premier responsable du secteur n'a pas hésité à rappeler à l'assistance les résultats de l'année dernière pour dire que Sétif n'a pas le droit à l'erreur et doit placer la barre haute, en déclarant: «Après les résultats satisfaisants de l'année passée, il n'est pas permis de réaliser de moindres, ce qui mettrait en péril notre réputation; il faudra se surpasser». Le communiqué de presse de la cellule de communication de la DE annonce que les commissions installées ont arrêté une feuille de route pour rattraper le retard enregistré dans certaines matières. Les inspecteurs ont reçu instruction d'accompagner les professeurs pour tenter de vaincre les difficultés pouvant apparaître dans l'application des programmes. A ce titre, et en plus des visites d'inspection, qui seront intensifiées, une commission de wilaya formée de 15 membres a été installée. Elle aura pour mission de se déplacer à travers les quatre coins de la wilaya afin de remédier aux problèmes et autres carences, au cas par cas. Un nouveau défi est ainsi lancé aux lycéens de Sétif et à leurs professeurs. Rendez-vous donc à juin…